Port-Vendres

Pendant longtemps, et récemment encore, on a bien cru que le plus célèbre port de commerce des Pyrénées-Méditerranée, malgré sa population d’environ 5 500 habitants – de 5 000 à 6 000 selon les recensements, donc autant couper la poire en deux pour être plus proche d’une certaine réalité… – se retrouverait un beau matin sans chambres à louer, tellement au cours de la décennie des années 80 à 90 on a assisté à la fermeture d’hôtels… et du seul et unique camping de la commune !

Certes, pendant ce temps, on ne remerciera jamais assez certains professionnels de la profession touristique – tels les propriétaires du restaurant La Côte Vermeille, sur le quai en direction de la criée, ou encore de l’hôtel Les Cèdres, sur les hauteurs en direction de Paulilles/ Banyuls-sur-Mer – qui eux, et entr’autres investisseurs, n’ont cessé de croire en un avenir radieux pour Port-Vendres, dans le secteur du tourisme, et n’ont donc pas hésité à retrousser les manches et à prendre le taureau par les cornes pour continuer à developper le commerce “made in Port-Vendres”. Avec le succès que chacun leur (re)connait, puisque ces deux établissements sont désormais au top sur le littoral roussillonnais.

Depuis peu, depuis le début de l’année 2011 plus précisément, les “choses” sont en train d’évoluer localement, sous l’impulsion de la municipalité de Jean-Pierre Roméro (UMP), avec de sérieux projets d’implantation hôtelière qui se bousculent aux portes de la mairie, irriguant tous les secteurs géographiques du territoire de la commune de Port-Vendres…

C’est ainsi que deux projets de construction d’établissements en “4 étoiles” sont en piste…

–  le premier, le plus abouti et le plus avancé, et celui de l’entreprise perpignanaise Fondeville, qui se situe sur une colline au-dessus de l’ancien bar-restaurant Les Tamarins. Il s’agit d’une résidence hôtelière grand luxe d’une cinquantaine de chambres. Le dossier a été déposé en mairie et, une fois toutes les étapes administratives et techniques franchies, le premier coup de pelle pourrait être donné à la fin de cette année 2011. Les porteurs de ce projet ambitionnent d’en faire le plus bel établissement de la Côte catalane française.

– le deuxième projet d’un hôtel en “4 étoiles” est subordonné, lui, à la validation du PLU (plan local d’urbanisme) de la Ville de Port-Vendres, en principe programmée pour janvier 2012. Un délai de six mois sera ensuite nécessaire avant le dépôt définitif du permis de construire. C’est un certain M. Batle, promoteur, qui est directement à l’initiative de ce projet, lequel se situerait dans les ruines du Château Parès qu’il vient d’acquérir auprès de la municipalité. Il garderait la structure architecturale, à laquelle il intègrerait deux nouveaux bâtiments – avec Spa et thalassothérapie – et une piscine. Au total, le projet concerne une trentaine de chambres.

– le troisième projet est un hôtel en “3 étoiles”, à l’entrée de Port-Vendres en arrivant de Collioure, au-dessus du cimetière, face à la mer. Mais ce projet est incertain car il fait l’objet d’un recours déposé par une association d’écologistes… En tout cas, sa réalisation est suspendue à une décision administrative.

– enfin, le quatrième projet, toujours donc sur le territoire de la commune de Port-Vendres, concerne le secteur dit “du Pont-de-l’Amour”, sur les hauteurs donc : il s’agirait là aussi un établissement grand luxe, classé en “4 étoiles”, et c’est un avocat toulousain, M. Boyer, ancien conseil de l’ex-député-maire de Toulouse, Dominique Baudis, qui le porterait.