A Argelès-plage, des boutiquiers ont pris l'habitude de s'approprier le domaine public...

Et ce n’est là qu’un échantillon !!!
En saison, notamment dans certains établissements ayant pignon sur rue dans des communes de la Côte Vermeille, il y a encore des bars et des restaurants qui pratiquent des tarifs à deux vitesses : selon que vous ètes autochtones ou touristes, vous ne payerez pas le même prix pour une consommation identique, au comptoir ou en terrasse… Le cola, par exemple, peut ainsi passer de 2e à 3,60e ; un verre de vins doux naturel de 1,50e à 3e… et le café de 1e à 1,60e ou 1,80e ou 2e. Etc-etc. Le problème est que cette pratique est organisée plus ou moins discrètement, que certains estivants constatent et subissent cette discrimination “en live” au moment de passer à la caisse.
A Banyuls-sur-Mer, en terrasses de café, une autre habitude s’est installée et cela ne semble choquer aucun des patrons d’établissements concernés (fort heureusement quelques uns) : lorsque on débarrasse un guéridon, pour passer d’un client à un autre, rares sont les fois où l’on vous nettoie la table, où l’on vous y donne un simple et rapide coup de chiffon pour enlever les “miettes” du précédent consommateur. Et c’est parfaitement inutile de le faire remarquer au serveur, ou à la serveuse, car celui-ci ou celle-ci se fera un plaisir de vous envoyer promener sur le ton de : “On n’est pas à Saint-Tropez ici !”.
C’est aussi à Banyuls-sur-Mer, au centre-plage, que, pour dîner en terrasse, il est nécessaire, parfois et par endroits, d’être équipé d’un “smartphone” pour éclairer le menu afin de lire ce qu’il est possible de commander au menu, ou à la carte. Car sur la plupart des terrasses de restaurant l’éclairage est flou, voire inexistant. Economie, économie… d’énergie(s) bien sûr ! Et lorsqu’il y a par hasard un photophore sur la nappe (en papier), il faut apporter avec soi une bougie… Bref, tous les soirs d’été à Banyuls-sur-Mer, c’est soirée-lucioles. Ou presque.
A Canet-plage, certains barmen exercent en “tenue de soirée” (lire ici en “marcel” ou chemisette profondément échancrée tâcheté du ketchup du plat-du-jour ou d’huile solaire… et pieds-nus !), avec l’assentiment de leur employeur il paraîtrait, et se permettent néanmoins de fustiger à coups de propos vulgaires celles et ceux qui déambulent dans la station en “tenue de journée” (lire ici torses-nus).
Dans trop de lieux saisonniers (même s’il s’agit d’une minorité) du littoral roussillonnais, dès les premières heures matinales, “à l’ouverture”, il n’y a déjà plus ni savon ni papier de toilette dans les water-closets. Pire : nombre de ces cabinets d’aisance (baptisés aussi “cabinet d’histoire naturelle”) n’ont souvent pas été nettoyés de la veille (au moins !). Plus exceptionnel, mais cela existe : en milieu de haute saison, les chasses-d’eau ne fonctionnent plus ; et elles ne seront pas pour autant remplacées jusqu’à la fin de la saison ! Incroyable, mais vrai.
A Argelès-plage, en direction du village, une poignée de boutiquiers-restaurateurs a pris l’habitude de s’approprier le domaine public d’une drôle de manière : ils installent chaises, gueridon et/ ou deux-roues sur les emplacements de stationnement devant leurs commerces afin de se réserver la place pour leur propre(s) voiture(s) ! Pris en flagrant délit – et jamais, ceux-là, ne seront alignés, verbalisés par la PM ou la Gendarmerie !? – ils oseront vous dire, la main sur le coeur (car il faudrait les croire et les plaindre), qu’ils procèdent ainsi pour faciliter l’accès des livraisons dans leurs établissements. Sauf que cette situation là a été constatée à toute heure de la journée (voire de la nuit), sept jours sur sept. En fait, la municipalité devrait leur décerner la Médaille de la Ville de la Mauvaise Foi ! Afin qu’ils comprennent, déjà, qu’en agissant ainsi, ces boutiquiers-restaurateurs se tirent une balle dans le pied, car ils empêchent la clientèle d’accéder à leur commerce… C’est aussi simple que cela. En attendant, c’est frustrant (pour le touriste qui tourne et retourne pour trouver une place et qui se fait insulter si par malheur il touche à la chaise ou au deux-roues pour le déplacer) et cela donne une image corrompue de la station…