“La psychose du coronavirus,

Que devons-nous comprendre devant une situation dont les médias, nationaux et étrangers, se font avec avidité les échos, au point qu’aucun journal d’information, qu’il soit télévisuel ou radiophonique n’ouvre aujourd’hui sa une en parlant de ce virus dévastateur, avançant le visage masqué, ignorant les frontières et les opacités de l’information des populations dans nombre de pays ou celle-ci est depuis toujours bâillonnée.

 

Car enfin que nous disent les chiffres de cette soit disant pandémie à venir ? Je fais bien sûr parler les ratios car il n’y aurait qu’un seul décès, celui-ci serait de trop.
En Chine, premier foyer d’infection la barre des 2 700 décès vient à ce jour d’être dépassée. Sur une population d’un milliard quatre cent cinquante millions d’individus nous atteignons un pourcentage infinitésimal de l’ordre de l’infiniment petit peut-on dire aussi. Idem pour la Corée du sud annonçant dix décès sur une population de 52 millions d’habitant. Le rapport reste identique, voire plus bas encore pour l’ensemble des 39 pays à ce jour « frappés » par le coronavirus dont le taux de mortalité est de 1,5 % environ.
Certes, le nombre de personnes infectées en Italie peut surprendre mais est-il nécessaire de se barricader et de dévaliser les supermarchés en prévision d’une peste noire ravageuse qui frapperait indistinctement villes, hameaux et campagnes ?
Les personnes en danger sont d’abord celles qui sont fragilisées par une santé déficiente et une réelle faiblesse des défenses immunitaires, les personnes âgées et les enfants en bas âge. Les conditions d’hygiène jouent également pour beaucoup dans la transmission d’un virus.
A titre de comparaison, et pour étayer mon incompréhension devant un tel emballement, je mettrai en avant le chiffre de la surmortalité due au virus de la grippe qui a tuée pendant l’hiver 2017/2018 en France 13 000 personnes. L’aurait-on oublié ?
Alors pas d’affolement bien que le scénario semble être mis en place pour que l’on s’affole à tout va.
Que les bourses dévissent, que le commerce international et les entreprises qui en dépendent battent de l’aile, que le tourisme au niveau planétaire régresse fortement, que les fondements d’une société basée sur une mondialisation galopante se fissurent n’e sont pas forcement une mauvaise chose.
En extrapolant, cela pourrait nous obliger à une remise en question, une réflexion en profondeur concernant notre mode de vie, celui de nos échanges, notre façon d’organiser notre vie au quotidien ainsi que la relation que nous entretenons avec le vivant sur notre petite planète au bord de l’asphyxie”.

Pierre LEBERGER