Grand sujet d’actualité pour les élections, la prévention routière, on nous parle toujours de la même chose : amendes, points,….
On vous annonce des chiffres qui recensent le nombre de morts et de blessés sur nos routes.
Mais personne ne vous parle de l’après-accident qui pour le coup impacte bien plus de personnes.

 

En cas d’attentats ou d’accident collectif, on vous parle des victimes, des familles, de leur prise en charge. Grrrr erreur on nous dit ce que l’on veut entendre, mais qu’en est-il des victimes et des familles (qui deviennent victimes par ricochet).

 

Que se passe-t-il après un accident ?
Après les actes d’empathies de nos élus envers les familles, nos élus sont atteints d’amnésie et ne suivent plus les dossiers de la violence routière et surtout l’accompagnement des familles, auxquels ils ont fait de multiples promesses…

 

Pourtant
Dix morts par jour en 2017, dix familles anéanties seules face à toutes les démarches qui s’en suivent.
76 blessés hospitalisés par jour, 76 familles qui vont devoir apprendre à vivre avec le handicap d’un proche et qui se retrouvent seules face à toutes les démarches administratives ?
En sachant qu’une famille représente plus de 10 à 20 voix électorales, et le combat, des municipales approchant à grands pas, peut-être vont-ils retrouver la mémoire nos chers élus…

 

Petite parenthèse
Il y a l’accident, cet évènement imprévu et soudain, et il y l’accident qui aurait pu être évité.
Les chiffres ne nous donnent aucune information sur cette distinction d’accident.
D’ailleurs, comment apprécier ses chiffres quand on sait que l’accident mortel n’est comptabilisé que si le décès survient dans les 30 jours ? Il y a les progrès faits par les constructeurs de voitures, mais les progrès de la médecine pourraient-ils jouer un rôle dans la baisse de 1.4 % de morts annoncées et la hausse de 2 % de blessés hospitalisés ?
Et combien de personnes décèdent des suites d’un accident au-delà des 30 jours ?

 

Dans tous les cas de figure après un accident, une question essentielle ? Qui indemnise ? Quand ? Pourquoi ? Comment ?

Le grand cafouillage pour rester courtois, car des propositions ou des lois peuvent voir le jour, elles se multiplient, se chevauchent et font le régal des assurances.

 

 

Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement refuse d’entendre et surtout de comprendre.
La DIAV (délégation interministérielle d’aide aux victimes) semble vouloir améliorer les choses en théorie, mais nous déplorons que cela ne soit pas le cas en pratique tout du moins pour ce qui est des accidents individuels de la circulation qui touchent pourtant un nombre bien plus important de personnes que les attentats et les accidents collectifs.
Suite à différents échanges avec ce service du Ministère de la Justice et avec Madame BELLOUBET, nous avons enquêté, avec nos petits moyens, sur la prise en charge annoncée ;nous tenons les résultats à votre disposition, vous pourrez ainsi constater que nous sommes, encore une fois, loin de la réalité du terrain.

 

Maud Escriva : victimes et Avenir Tél : 07 84 33 85 70
Coralie Pailhès : association Lionel et les autres…victimes de la route.