On voyait en lui un Pape ouvert et progressiste et malheureusement on ne peut que déplorer un Pape qui depuis 2013 cultive une position ambiguë sur l’homosexualité.
Hier encore, nous avons assisté à un discours choquant pour nous les personnes homosexuelles et les homosexuels de confession catholique : nous sommes sonnés, abasourdis par ses propos !

“Recommander aux parents d’enfants Gays de consulter un psychiatre” !

Euh… L’homosexualité considérée par les catholiques comme une pathologie dont il faudrait parer avec des soins ? C’est exactement comme ça que nous devons le prendre ? Je n’ose pas y croire et pourtant vrai !

Il a beau modifier son discours et tenter de minimiser les faits les choses sont dites et sont à présents claires.

Notre Pape n’est donc pas si progressiste que ça, bien au contraire. Il n’a simplement qu’une tolérance ambivalente en considérant l’homosexualité comme une déviance, et il tente de rassurer les personnes homosexuelles en les appelant à la prière, à la recherche du Seigneur, mais en distinguant les deux il permet aux quelques ripoux qui l’entourent de poursuivre la division au sein même de l’Eglise… et dans la société car non, toute l’Eglise n’est pas homophobe, Dieu merci, toute la société ne l’est pas non plus, en revanche on véhicule là à travers ce genre de propos nauséabonds la haine contre les personnes homosexuelles.

Qui sont-ils pour nous juger et ainsi conseiller des soins et des thérapies pour les personnes LGBT ?

Nous avions espoir en lui pour une Eglise progressiste, nouvelle, mais pour l’heure c’est tout le contraire qui se produit alors qu’il y a tant à faire pour lutter contre les dérives sexuelles des pédophiles au lieu de passer son temps à juger les humains sur leur sexualité ou leur monde vie… Alors soit son discours était un discours politique pour soutenir les radicaux, soit nous avons un Pape qui régresse sur ce sujet et là c’est grave.
Un jour oui, un jour non, mais la finalité est toujours la même : on ose juger les autres sans regarder sa propre paroisse.

 

Jimmy PARADIS.