Les grévistes n’ont pas eu gain de cause devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bobigny (département de la Seine-Saint-Denis), hier 18 mai 2018. Plusieurs avocats ont communiqué que les syndicats CFDT, Unsa et CGT de la SNCF avaient été “déboutés de leur demande en référé” concernant le non-paiement de certains jours de repos des grévistes.

Les trois syndicats demandaient que la SNCF soit interdite de considérer leurs différents préavis de deux jours de grève comme un mouvement de grève unique. Ils avaient lancé une grève en pointillés début avril, sur un rythme de deux jours sur cinq jusqu’à fin juin. Mais la direction de la SNCF considère leurs différents préavis d’arrêt de travail comme étant un seul et unique mouvement contre la réforme ferroviaire. Cela lui donne donc le droit de ne pas payer un certain nombre de jours de repos aux grévistes. Le tribunal a donné raison à la direction de la SNCF.

A suivre, avec une autre audience sur le fond de l’affaire programmée pour le 31 mai.