Le Parc naturel marin du golfe du Lion, le DRASSM, Jean-Marie Gassend, la mairie de Port-Vendres, le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales et l’ARESMAR, partenaires de l’opération, organisent un essai technique de remontage de l’épave d’un navire romain, extraite du port de Port-Vendres en 1974.

Cette épave, qui a coulée vers l’an 400 dans le port de Port-Vendres par 6 mètres de profondeur, est connue sous le nom de « navire de charge romain », de « l’épave romaine de l’anse Gerbal », de la « galère », ou de « Port-Vendres 1 », son identifiant archéologique.

Connue depuis 1929 et après de premiers sondages réalisés en 1963, tous les éléments présents ont été extraits de l’eau lors d’une fouille de sauvetage en 1973-1974, puis traités et conservés à terre.

Le test de remontage de ce navire d’une longueur estimée à 20 mètres et 8 mètres de large nécessite un très grand local pour manipuler toutes ses pièces en bois. Entreposées dans les locaux de la caserne du Fer à Cheval de Port-Vendres, elles ont été transportées pour cette expérimentation dans un hangar situé à Argelès, depuis le 15 avril 2015.

L’objectif de cette expérimentation est d’établir un diagnostic de l’état actuel des pièces existantes, de les ré-identifier durablement, d’évaluer leurs capacités à être ré-assemblées, et de réaliser des tentatives de remontage. Selon le succès de cette expérience et en fonction des résultats obtenus, il sera ensuite possible d’identifier plusieurs destins à l’épave de ce navire romain, pour qu’il puisse perdurer au mieux dans l’histoire du port et de la région.