L’histoire est vraie…

Un ami Perpignanais de retour chez lui, mercredi dernier, après plus d’un mois d’absence, ouvre son congélateur pour se restaurer.

Une barquette de chez Picard est aperçue en fond de tableau. Pas envie plus que ça, il descend du côté de place Arago, pour se restaurer. Il remarque la tristesse du centre-ville, désert de clients et badauds.

La nuit portant conseil, le lendemain, il se rapproche à nouveau de sa barquette “made in Picard” . Il s’agissait de lasagnes… Finalement, il prend cette barquette et décide de la rapporter au commerçant. Un peu moins de trois euros, vous nous direz, oui, mais c’est une histoire de principe.

À 11h 45, direction le magasin de produits surgelés. Les clients pressés de se nourrir font la queue aux caisses. Paisible, il va a la caisse et demande de se faire rembourser. La caissière, ne sachant comment faire, va voir son responsable. Impossible de sortir des espèces, il demande d’être remboursé. Les clients attendent, à la caisse elle ne sait comment faire, son chef est devant un consommateur original.

La file d’attente s’énerve discrètement, mais quelque part trouve la démarche de ce monsieur légitime. Notre ami, très calme, explique qu’il restera ami avec eux, s’il est remboursé.

Finalement le boss du magasin fait créditer la somme sur la carte du client. Imaginons que nous faisions tous comme ce consommateur, la grande distribution serait peut-être obligée de vérifier un peu plus la chaîne d’approvisionnement…