Très étonné par la réponse parue le 18 janvier dernier dans le site ouillade.eu et signée par l’association étudiante « REVU – Campus Mailly » et ses membres, j’ai souhaité réagir sur certains éléments.

Réélu en mai 2016 avec le soutien des étudiant-e-s (suite à notre bilan lors du mandat 20142016), je vais terminer sous peu mon second mandat en tant que Vice-Président Etudiant de l’UPVD. Seul Vice-Président de l’Université non rémunéré pour son travail quotidien (information connue de REVU comme de l’ensemble de l’établissement), je trouve la réflexion « comme si être étudiant était un emploi » plus que limite en rapport au temps hebdomadaire passé à défendre et représenter les étudiants de l’ensemble des sites universitaires. Je vous apprends également, puisque vous semblez l’ignorer, que « L’étudiant est un jeune travailleur intellectuel » au regard de la Charte de Grenoble, établie au sortir de la Seconde Guerre Mondiale.
Présents lors d’une réunion de travail mi décembre et de visu avant parution du Communiqué de Presse en date du 10 janvier, je ne me souviens pas avoir entendu les membres de votre association exercer la moindre réprobation sur le fond du communiqué, loin de là… Que vous décidiez par la suite de vous désolidariser de l’action collective pour des raisons obscures, cela vous concerne, et dénote du peu d’intérêt dont vous témoignez envers les étudiants (notamment du campus Mailly). Premier point de votre illégitimité à les représenter !
Comme expliqué lors de ces rendez-vous, certaines associations (dont la vôtre aux dernières nouvelles) ne souhaitaient pas signer explicitement le communiqué (sans le remettre en question), pour éviter toutes hypothétiques représailles de la part de l’Université ; j’avais alors proposé de porter ce communiqué avec leur appui sous la forme d’une formulation générale, permettant de ne pas les exposer en première ligne. REVU étant là encore au courant de la raison, je trouve votre gueuserie hors de propos. Vous me pensez bien bête de pouvoir mettre en avant les dites associations et élu-e-s étudiant-e-s dans la presse pour servir vos fins inavouables. A votre tirade s’apparentant à « Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? », je vous rappelle être en possession de preuves et témoignages relatant les faits exposés dans mon communiqué en date du 10 janvier … Pour des étudiant-e-s en Droit, je ne saurais donc que trop bien vous conseiller à l’avenir de faire attention à vos attaques personnelles et formulations, pouvant s’apparenter à de l’injure et de la diffamation … Vous me trouvez consterné d’apprendre que les blocages intempestifs sur la Vie Etudiante depuis plusieurs mois et les problématiques que vivent au quotidien plusieurs centaines d’étudiant-e-s sur le campus Mailly ne sont pour REVU qu’« un détail de l’histoire » : cocasse pour une association se disant vouloir représenter ces étudiants d’occulter tout problème (alors même que vous nous confirmiez certains d’entres eux lors de nos entrevues) sous couvert de lorgner sur des mandats électifs. Second point de votre illégitimité à les représenter !
Avant de parler pour les autres, comme vous sembliez me le faire remarquer, il aurait été utile de votre part de vous rapprocher des principaux/ales intéressé-e-s (à savoir la Vice Présidente
« Vie Etudiante et Culture », l’association « AM’UPVD » et le syndicat étudiant « RAGE’UP ») plutôt que de parler à la place et de frôler de nouveau l’injure caractérisée. Troisième point de votre illégitimité à les représenter !
Heureusement pour l’Université, nous n’avons pas dû attendre la refonte de l’ancienne association « Fédération Campus Mailly » en « REVU – Campus Mailly » pour que quelques projets étudiants novateurs soient mis en place sur les campus ces dernières années. A chercher à tout prix à me répondre par communiqués de presse interposés, vous prouvez bien que les problématiques évoquées le 10 janvier sont sujets d’actualité regardés par les instances universitaires. Je ne m’abaisserai pas à donner d’avantage d’éléments face à vos attaques personnelles à la limite de la diffamation. La Vie Etudiante ne se résume pas à organiser un voyage pédagogique ou un ciné-débat entre étudiant-e-s d’une même filière, comme vous le faites actuellement…
Je vous invite donc à stopper tout dénigrement gratuit envers les associations et élu-e-s étudiant-e-s de l’UPVD, ainsi que cette flagornerie nauséabonde propre à certaines associations étudiantes en Droit, situation qui s’explique actuellement par l’approche fatidique des élections étudiantes pour lesquelles nombre d’entre vous ont déjà exprimé leurs intérêts politiciens … Comme vous le sous-entendiez dans votre communiqué, mieux vaut balayer devant sa porte avant de s’occuper de son voisin : je vous encourage donc à faire la lumière sur les récentes agressions ayant eu lieu dans le cadre de votre soirée étudiante du 11 janvier dernier et pour lesquelles vous vous dédouanez totalement !”.

Perpignan, le 23 janvier 2018

Thomas LE STER, vice-président Etudiant de l’UPVD