Communiqué de presse.

 

“Les pratiques de consommation et la demande des clients ont considérablement évolué ces dernières années. Elles appellent un profond renouvellement de l’offre commerciale et des bonnes pratiques en la matière. En effet, nous constatons depuis de nombreuses années l’émergence du e-commerce, de la consommation de masse tournée vers les grandes surfaces au détriment des centre-ville et le besoin croissant des consommateurs de faire leurs achats en toute sécurité en bénéficiant de la gratuité des parkings.
Plus de 400 managers de centre-ville sont recensés aujourd’hui en France par le « Club des managers de centre-ville ».
Pour répondre aux nouveaux enjeux du quotidien et favoriser la redynamisation de leur centre-ville : certaines agglomérations ont fait le choix de doter leurs effectifs d’un nouvel acteur : le « manager de centre-ville » également appelé « animateur de centre-ville ». Mais derrière ce nom ronflant de quoi s’agit-il au juste ? Le manager de centre-ville est une fonction à part entière qui a vu le jour au Royaume-Uni et qui s’est par la suite étendue au Canada et à la Belgique avant d’être adoptée depuis quelques années maintenant par certaines municipalités françaises. Tout d’abord le manager du centre-ville est un professionnel indépendant et occupe sa fonction à la croisée de trois structures. Il joue un rôle de facilitateur et d’organisateur auprès de trois acteurs phares : la chambre du commerce et de l’industrie, les associations de commerçants et la municipalité.

Le manager de centre-ville doit avant tout être polyvalent.

Afin de développer le chiffre d’affaires des commerçants du centre-ville et in fine renforcer l’attractivité du cœur de ville, celui-ci a notamment pour mission :

• d’échanger avec les acteurs du centre-ville (commerçants, clients, municipalité..) et assurer des échanges entre ces différentes parties prenantes

• de participer à la recherche de repreneurs pour les locaux vacants

• d’assurer la diversification de l’offre commerciale du centre-ville (notamment en assurant un équilibre entre l’installation de franchisés, d’indépendants, d’artisans…

• de faciliter les échanges entre les collectivités et les commerçants en matière de gestion urbaine (propreté, stationnement, travaux publics.)

• de mettre en place une veille économique de la ville

• de réfléchir à la mise en place d’une politique commerciale du centre-ville qui soit cohérente et qui ait du sens face aux magasins multimarques et aux grandes surfaces installées en périphérie

• de participer activement à la recherche d’investisseurs et de financements

• de développer de véritables actions d’animation et de communication en faveur du centre-ville à l’image des « actions coup de poing » qui sont menées en matière de sécurité par exemple… Nous on a fait notre choix : on est pour, et vous qu’en pensez vous ?”.