Communiqué.

 

“Ouillade a publié le 18 janvier dernier des résultats d’un sondage sans respecter la loi de 1977 relative aux sondages d’intentions de vote.

Vous trouverez sur le site de la commission (http://www.commission-des-sondages.fr) ou sur celui de Legifrance le texte de la loi et en particulier ses articles 1 et 2 qui précisent les indications qui doivent accompagner la première diffusion d’un sondage.

Il vous revient soit de vous mettre en conformité avec la loi par une publication complémentaire, soit de préciser à vos lecteurs qu’à défaut de pouvoir publier ces informations votre publication relative à ce sondage doit être regardée avec la plus grande réserve.

À défaut d’une de ces réactions dans les 48 heures, la commission des sondages communiquera elle-même sur son impossibilité à vérifier les données publiées ce qui rend nécessaire d’appeler votre lectorat à la prudence quant aux données de ce sondage.

Je reste à votre entière disposition pour toute information utile et vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de toute ma considération”.

Jean-Pierre Pillon
Secrétaire de la commission des sondages
01 72 60 58 58

 

 

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NDLR. Nous remercions M. Jean-Pierre PILLON pour son rappel à la Loi. Que cela nous serve de leçon à l’avenir ! La rédaction de ouillade.eu y réfléchira plutôt deux fois qu’une avant de qualifier hâtivement de “sondage” les résultats de ce qui n’est certainement qu’un vulgaire “questionnaire” interne à un parti politique… ou simplement un “forage” creusé pour le compte d’une collectivité territoriale ? Promis, juré, craché, désormais nous vérifierons de plus près nos sources, avec plus d’approfondissement. Après tout, même vue du Québec, la belle langue de Molière recèle une foule de synonymes, et d’antonymes par voie de faits, pour éviter ce genre de dérive : “enquête”, “panel” ou “cathétérisme”, nous avions le choix pour définir la rumeur. Nous n’avons pas été à la hauteur, c’est vrai. Mea culpa.