Pendant des années le pouvoir politique Catalan à Barcelone a laissé pourrir une situation commerciale inouïe aux portes de la France, plus précisément sur te territoire des communes catalanes transfrontalières de La Jonquère et du Perthus… fermant les yeux sur toutes sortes de trafics, notamment sur un important “trafic présumé de contrefaçon”.
Il aura fallu l’intervention du pouvoir central à Madrid, en début de semaine, pour que soit enfin mis fin un terme pour partie en tout cas, à ces agissements illégaux, fortement répréhensibles selon les lois européennes, et qui depuis des années auront coûté un préjudice économique et social considérable aux honnêtes commerçants exerçant dans les Pyrénées-Orientales : il serait question de dizaines de millions d’euros (en y ajoutant le blanchiment supposé d’argent sale) à partir d’officines ayant pleinement pignon sur rue… et pas à la sauvette sur les trottoirs avec des migrants tentant de se débarrasser à bas prix défiant toute concurrence de fausses montres Cartier, Rolex
A ce jour, à l’exception du maire de Perpignan, Jean-Marc PUJOL (LR), sur son blog, aucun élu roussillonnais ne s’est félicité de ce grand nettoyage qui a conduit, grâce à la Police espagnole, la Guardia Civil, à la fermeture d’une cinquantaine de commerces  et à l’interpellation de dizaines de personnes. Pas même les mouvements catalanistes pourtant si prompts à dénoncer les États espagnols et français en les accusant régulièrement des pires maux… Sur ce sujet, le silence des partis qui prônent une autonomie ou une indépendance de la Catalogne depuis le département des P-O est éloquent, pour ne pas dire édifiant et étourdissant. Eux qui sont souvent habitués à nous citer la Catalogne du Sud en exemple à suivre – c’est bien connu : l’herbe est toujours plus verte ailleurs – n’ont exprimé aucun commentaire sur l’action des autorités espagnoles contre des trafics en terre catalane…