Suite à des propos tenus récemment dans la presse écrite locale par Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan), le syndicat UNSA-Territoriaux de la Ville de Perpignan, par la voix de l’un de ses responsables, Georges Botet, tient à réagir ainsi :
– “Monsieur le maire, vous déclarez être en concertation avec les syndicats et à vous montrer rigoureux sur les dépenses de personnel. Cela vous honore, si cette rigueur était appliqué à tous, sans exception. Faire des économies en refusant de payer des primes statutaires entre 30 et 40 euros à de simples agents municipaux payés au SMIC, alors que vous versez des primes équivalentes ou supérieures à notre salaire à un seul cadre pour “casser” nos avantages acquis, ce n’est pas de la rigueur… Octroyer voiture de luxe, avec carte d’essence et d’autoroute, n’est pas une économie non plus… Vouloir remettre en cause le pointage avec les plages fixes et mobiles permettant aux mères de famille de récupérer leurs enfants à la sortie des écoles ; cela n’est pas très social dans la mesure où cette décision ne grève pas le budget, mais à la Direction des Ressources Humaines de la Ville de Perpignan on considère que notre ARTT n’est qu’une machine à générer du congè… Analyse plus que subjective ! Rigueur dites-vous ?… Quand votre administration refuse de reclasser des cadres B sur des postes ouverts, et que, autour de vous, on laisse embaucher des parents ou amis de vos adjointes (nous dit-on), n’est-ce pas là du clientélisme, voire une mauvaise gestion des effectifs ? Que dire encore sur l’échec du PAP (plan d’action propreté) car mis en place après une pseudo-négociation et contre l’avis de tous les syndicats en Commission technique paritaire ? Quand à ladite concertation, permettez-moi de vous dire Monsieur le maire qu’elle n’existe pas en mairie de Perpignan, puisque vous ne répondez à aucune de nos sollicitations et, plus grave encore à nos yeux, votre Administration payée pour cela ne répond pas aux syndicats ainsi qu’à ses propres directeurs ! (…). Le refus du dialogue n’engendre qu’un sentiment d’injustice préjudiciable à votre image et ravive, malheureusement, les nostalgiques d’un certain passé… Alors, si je peux me permettre, prudence Monsieur le maire dans votre système de communication, car des déclarations antérieures ont laissé des traces profondes dans l’esprit des agents”.