Communiqué de presse de La Cocarde, syndicat étudiant patriote : “L’université en centre-ville : succès ou flop” ?

 

“C’est avec attention que nous avons parcouru l’article relatif au projet d’implantation de l’université en centre-ville paru dans l’Indépendant daté du mardi 16 février 2016. En effet celle-ci doit accueillir d’ici vingt mois un assez important contingent d’étudiants de la faculté de droit.

Cependant, nous devons rester vigilants. En effet, beaucoup d’étudiants s’inquiètent tout d’abord de leur sécurité dans le quartier : celui-ci étant de mauvaise réputation, les étudiants aimeraient savoir quelles mesures les pouvoirs publics prendront pour assurer la sécurité des étudiants qui sortiront des cours à 20h par exemple.

Une autre inquiétude se fait jour concernant la restauration : il ne faudrait surtout pas que les étudiants du nouveau site soient placés sur un plan inégalitaire par rapport au campus principal où un repas au RU (restaurant universitaire) coûte 3,25 euros. Les étudiants “déplacés” craignent de devoir dépenser plus en se restaurant en centre-ville que leur camarades qui se nourrissent au Moulin à Vent. Il faudrait alors qu’une  convention avec les commerçants définisse un prix de repas équivalent à celui du RU et des cafétérias, ou établissent des réductions sur leur produits à destination des étudiants, acquièrent le système de paiement du CROUS “Izly” … à moins de faire une cafétéria sur les lieux du site ?

De plus, il faudra penser à installer une annexe de la bibliothèque de Droit car nous voyons mal les masters ou licence III de Droit devoir faire des aller-retours dans Perpignan pour consulter ou emprunter un ouvrage, surtout si les liaisons inter-campus sont peu nombreuses.

Loin de chercher les polémiques, la Cocarde étudiante est un syndicat soucieux de défendre le plus justement les intérêts des étudiants et espère vivement que ce projet aboutisse sur une redynamisation du coeur de ville de Perpignan (assez atone par les temps qui courent) en plus d’une vraie politique urbaine.

N’est pas Montpellier qui veut !”.