Philippe Bottaioli, en digne héritier de son défunt beau-frère Patrick Delaux, fabricant de couteaux catalans, perpétue une belle et noble tradition : après le marché artisanal estival d’Argelès-sur-Mer, Philippe Bottaioli est en ce moment présent sur les quais de la Basse, à Perpignan, dans le cadre du Marché de Noël, où il fabrique sur place, “en live” le célèbre couteau catalan pour, dit-il, “prouver l’authenticité du fameux trabucayre (…). En partenariat avec Laviose, j’incruste des grenats de première qualité  sur mes couteaux haut-de-gamme de première qualité. Sincèrement, ils sont terribles ! Car ça leur donne un look d’enfer tout en étant bien sûr redoutablement efficace (…)”.

Et ça se vent paraît-il comme des petits-pains !

Preuve en est : “Je fabrique, je vends, je fabrique, je vends, je fabrique, je vends…”. Cela va tellement vite qu’il n’a (presque) plus de stock. Voilà un artisan comblé, heu-reux ! Cela est suffisamment rare par les temps qui courent pour omettre de le signaler et de le mettre sous les projecteurs de l’actualité…

Philippe Bottaioli joue d’autant plus la carte du luxe dans l’artisanat, du “consommateur privilégié” en en faisant un client unique, puisque ce dernier repart avec un couteau numéroté, livré “clé en main” avec un certificat d’authenticité.

L’info en + : Philippe Bottaioli prépare “en secret défense” un couteau catalan en platine et inox, lame D2 (les spécialistes se reconnaîtront), percé pour un grenat double-face avec un manche en carbone. Comme on dit chez les ados : “Une tuerie !” (mais ça reste ici une image dans le vocabulaire, bien sûr).

Tous les couteaux catalans “trabucayre” fabriqués par Philippe Bottaioli sont signés et garantis “Delaux & Cnie”.