“Lettre à l’actuel Directeur de l’IAE de Perpignan

Ce n’est pas de gaité de coeur que je t’écris mais après trente-six mois d’internement psy contre mon gré, jugé illégal (et la justice suit son cours à Montpellier désormais), je suis SDF depuis juin 2017 dans l’indifférence générale de mes collègues de l’IAE dont la plupart me doivent leur carrière puisque j’étais dans la commission de spécialistes (y compris toi), sans parler de P. et B. qui furent mes étudiants dès la première année.
A ce moment là, L. est collégien en culotte courte.
La cérémonie de remise des diplômes fut pénible pour moi mais je suis venu pour, et à la demande, de mes étudiants du master Banque. Master que j’ai crée contre tout le monde à l’époque, qui m’a été enlevé, comme toutes mes autres responsabilités pédagogiques, que “l’intérimaire” en question ne m’a jamais rendu, un ancien prof de Bon Secours…
Dois-je te rappeler que j’ai nommé M., qui venait de soutenir sa thèse de doctorat à Bordeaux, à la direction d’un IAE moribond, dans des préfabriqués en ruines. Il a fait deux mandats et comptait me passer la succession, alors que le président F. m’encourageait à candidater carrément à la présidence de l’UPVD (Université Perpignan Via Domitia).
A l’époque je siégeais aux relations internationales de l’UPVD et au CA.
La suite, on la connait, du moins le procureur, la police et les juges en charge de mon dossier (et l’AFP).
En bref, mon internement psychiatrique, qui m’a coûté un mariage, m’a séparé de mes enfants, m’a ruiné et a brisé ma réputation forgé en vingt-cinq ans de service pour l’UPVD et dans le monde, a permis d’installer P. à l’IAE, me prendre le labo, mon master banque, et mon projet de Master Tourisme (que j’avais créé à Phuket, en Thaïlande, au Maroc, au Canada et en Ukraine), sur la base d’un certificat médical faux.
Tout le monde a laissé faire.
Tu n’es pas responsable, mais tu n’étais pas obligé de remercier à ce point L. (qui m’a tout pris et se l’attribue) et en même temps, passer sous silence l’histoire de l’IAE, dont tu hérites la direction aujourd’hui.
Silence, dans certains cas, vaut complicité.

J’ai tout perdu, le travail d’une vie, et je suis sans logement fixe depuis le 26 juin 2017 alors que le préfet des P-O, ami de L., procède manu militari à mon expulsion, mon piano, guitare et meubles sur le trottoir. Les services sociaux ont même récupéré mon chat, qui lui a été relogé. J’ai fait une demande de logement provisoire auprès du CROUS et des services sociaux, et L. est intervenu…
Voilà, je n’ai plus rien à perdre.
Transmis à mes avocats.
Cordialement”,

 

Jean-Louis CACCOMO

Docteur en économie et finance internationales

Maître de conférences en sciences économiques.

 

NDLR. Nous avons volontairement résumé les noms des personnages cités dans ce courrier à la 1ère lettre du patronyme réel des enseignants nommés par Jean-Louis CACCOMO.