“La « double peine » du personnel pénitentiaire”

Sous ce titre, Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan, conseiller communautaire, nous communique avec prière d’insérer :

“Trois surveillants du centre pénitentiaire de Perpignan ont été agressés ce jeudi par un détenu.

Un mois après leur mouvement social, nous devons toujours être aux côtés des personnels pénitentiaires qui subissent la « double peine » des sanctions administratives contre les agents grévistes, et des conditions de travail extrêmement dangereuses : 105 agressions physiques déjà, pour seulement les deux premiers mois de l’année.

Après une visite à la prison de Fresnes et un discours à l’école d’administration pénitentiaire d’Agen la semaine dernière, il est évident que le Président de la République se préoccupe davantage du confort des détenus que des conditions de travail des personnels pénitentiaires.

Doit-on attendre la mort d’un surveillant pour que le Président de la République et le gouvernement prennent enfin conscience de la gravité de la situation ? Le retour de l’autorité républicaine passe par le combat justifié du personnel pénitentiaire”.

 

 

Photo : Au centre pénitentiaire de Perpignan le 28 février avec les représentants du Syndicat national pénitentiaire Force Ouvrière.