La chaîne de télévision Paris Première a pris une décision courageuse en décidant ce vendredi 6 septembre 2019 de se séparer de Yann MOIX, auteur de caricatures et de textes abjects, ignobles, immondes, déterrés trente ans plus tard par l’hebdomadaire L’Express.

Yann-MOIX-le-donneur-de-leçons-du-Paysage-audiovisuel-français a reconnu avoir produit à l’époque où il était étudiant ces dessins et écrits antisémites, notamment, d’une violence inouïe.

Après le prix Goncourt qui lui passe sous le nez, Yann MOIX perd donc son émission sur Paris Première, mais la polémique demeure.
Rien ne va plus pour Yann MOIX depuis qu’il a sorti son nouveau livre, “Orléans”, dans lequel il raconte les violences que ses parents lui auraient fait subir… Si son père, José MOIX, a assuré n’avoir jamais martyrisé son fils, le frère de l’auteur, lui, a affirmé que ce dernier lui avait fait vivre un enfer plus jeune. Un conflit familial qui a pris un nouveau tournant lorsque les textes et les dessins antisémites et négationnistes réalisés par Yann MOIX ont été dévoilés par le magazine L’Express.

Yann MOIX a tenté poussivement de s’excuser pour ces agissements dans l’émission de son pote On n’est pas couché” (ONPC), Laurent RUQUIER, mais la tempête ne s’est pas calmée pour autant.

La direction de la chaîne de télévision publique France 2 serait bien inspirée maintenant de prendre exemple sur Paris Première et de mettre un terme à sa collaboration avec le condescendant Laurent RUQUIER, lequel samedi dernier en recevant sur son plateau Yann MOIX en guest-star a réalisé un grand moment de télévision qui fera date… notamment dans les écoles de journalisme ! En effet, rarement un animateur ne se sera autant agenouillé devant l’un de ses invités pour lui servir la soupe, manifestant pour celui-ci une indulgence insensée. Bon, il est vrai en même temps que Yann MOIX est un ancien chroniqueur de l’émission dont il est ici question. Mais tout de même ! Inviter ce soir-là sur le plateau d’ONPC une victime de la Shoah était le minimum syndical que le téléspectateur était en droit d’attendre de la part d’une chaîne publique exclusivement financée par les contribuables.

 

La Rédaction de ouillade.eu