Objet: AYONS LE COURAGE DE LA VÉRITÉ QUITTE A DÉPLAIRE

Monsieur Hubert LEVAUFRE

PARC PEDAGOGIQUE

FERME DE DECOUVERTE

Route de Taxo d’Amont

66690 SAINT ANDRE

06.85.73.00.06

Monsieur Philippe VIGNES

Préfète des Pyrénées-Orientales

24 Quai Sadi Carnot

BP 951

66951 PERPIGNAN

 

 

Saint André, le 27 Janvier 2017

 

Monsieur le Préfet,

Veuillez trouver ci-joint, les travaux de veille que Madame Chevalier avait lancés en 2015.

J’avais à cette époque, conduit le comité de « veille info tourisme » sur notre Département.

Parmi les recommandations, vous pourrez y lire quelques observations et préconisations sur les dangers imminents qu’occasionnerait la suppression des bus de nuit pour Perpignan-Canet (Colline des loisirs) assuré par Bus 66 et la suppression en pleine saison 2015 de la navette de nuit Argelès-Collioure (discothèque INDIGO).

En lisant Mardi 24, le journal local L’indépendant, j’ai lu que vous déploreriez à juste titre ce triste record qu’est augmentation du nombre de blessés et que celui-ci sera compensé par une augmentation du nombre de contrôles routiers.

Comment nous sommes passé en un an de 300 à 400 blessés d’un seul coup si dangereuses ? D’autres départements ont-ils connu en une année une telle croissance ?

Durant l’année 2016, je ne pense pas avoir observé un relâchement de vos services au niveau de la sécurité bien au contraire et la question qui peut être posée, est : “la répression routière résoudra t’elle tous les problèmes d’infractions ?”

La répression doit aussi laisser place à nos « devoir citoyens », car ce nouveau record pour notre Département est la conséquence d’une dégradation prévisible.

Nous ne pouvons pas augmenter nos risques accidentogènes des routes en imaginant qu’il y suffirait seulement d’augmenter la répression.

Beaucoup d’accidents auraient pu être évités, dans certains cas, il s’agit d’une jeunesse dont nous connaissons parfaitement les risques que nous leurs faisons courir !

En prenant vos fonctions sur notre beau département comme vos prédécesseurs, vous n’avez pas fini d’être surpris, et de déplorer quelques autres tristes records.

Monsieur Le Préfet, comme vos prédécesseurs certaines conceptions de l’économie « d’ici » reposent sur des fonctionnements qui n’aurons pas fini de vous surprendre ; ainsi vous comprendrez pourquoi de tels records. Si la France n’a plus une grande vision de son avenir, c’est sur des territoires comme les nôtres qu’il faut reconquérir ensemble le plaisir du vivre et du faire ensemble.

Dans l’espoir de vous rencontrer, recevait Monsieur le Préfet, l’expression de toute ma bonne volonté.

 

Hubert LEVAUFRERE