Comme chaque année à la même époque, en partenariat avec Europe 1 l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (daté du 24 novembre 2011 – n° 2455), publie son palmarès des hôpitaux. Certes, toujours pas d’établissement de santé issu de notre département au tableau d’honneur de ce classement, mais, tout de même, selon les spécialités médicales, on note la présence de la clinique Saint-Pierre (Perpignan) et de la polyclinique Saint-Roch (Cabestany)…

– En cardiologie, la clinique Saint-Pierre est classée 24ème (sur 80) en ce qui concerne l’angioplastie des coronaires par stents ; 52ème (sur 57) pour ce qui est du pontage aorto-coronarien.

– En angiologie, la clinique Saint-Pierre est classée 50ème (toujours sur 80), en chirurgie des artères carotides ; et 66ème/ 80 en chirurgie de la thyroïde.

РEn gastro-ent̩rologie, la clinique Saint-Pierre occupe la 44̬me place (sur 80) pour la chirurgie du cancer colorectal.

– En gynécologie, c’est la polyclinique Saint-Roch qui prend le relais : 39ème/ 80 pour la chirurgie de l’incontinence urinaire.

– En orthopédie, pour ce qui est des techniques de pose de prothèse totale de la hanche, on retrouve la polyclinique Saint-Roch dans ce classement : 76ème sur 80 ; pour la chirurgie de l’épaule, l’établissement est classé 71ème/ 80 au niveau des établissements français retenus pour établir le palmarès.

РEn ophtalmologie, pour la chirurgie de la r̩tine, la polyclinique Saint-Roch est 78̬me/ 80.

– En urino-néphrologie, pour la chirurgie de l’adénome de la prostate, la polyclinique Saint-Roch est 37ème/ 80 ; et réussit même l’exploit de se classer 12ème/ 80 pour les calculs rénaux (le meilleur classement d’un établissement de santé roussillonnais dans ce palmarès 2011 du Nouvel Obs et d’Europe 1).

CE QU’IL FAUT SAVOIR AU SUJET DE LA METHODOLOGIE RETENUE

Ce palmarès des hôpitaux et cliniques du “Nouvel Observateur” est le premier classement basé sur des données d’hospitalisations issues du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) de l’année 2010. Il est aussi le seul à prendre en compte le public et le privé, soit vingt-trois millions de dossiers provenant de plus de 1 500 établissements. Il se fonde sur la nouvelle classification des groupes homogènes de séjours (GHS), qui associent des critères médicaux et économiques.
Dans le choix des indicateurs, la rédaction a privilégié, pour chaque pathologie, ceux qui sont le plus synonymes d’innovation médicale, comme la coelioscopie ou la chirurgie ambulatoire. La note globale résulte de la combinaison de plusieurs éléments, tels que : le volume d’activité, la durée moyenne de séjour en hospitalisation complète (DMSHC), la part donc de l’ambulatoire, la part de la chirurgie, la diversité (l’éventail de cas traités au sein d’une spécialité), la complexité (ou gravité), la lourdeur (niveau de ressources consommées : en ce qui concerne l’équipement, le personnel…), la notoriété et l’attractivité…