Du 7 au 11 novembre derniers, à New York, dans les salons Art-Déco du New Yorker Hôtel, s’est tenu le 44ème congrès du Mouvement Jeune Notariat (MJN), présidé par la colliourencque Annie Lamarque.

Parmi les rapporteurs qui y sont intervenus, outre la présidente, figure un notaire du département des Pyrénées-Orientales, Laurence Puig, notaire à Rivesaltes depuis trois ans, et dont le remarquable travail a été salué par l’ensemble des participants.

Parmi les autres personnalités issues du sud de la France et très activement impliqués dans ce 44ème congrès du MJN : le consultant qui a fait partie de l’organisation, est quelqu’un de bien connu des élus de la région Languedoc-Roussillon, en particulier de ceux des P-O, car il vient régulièrement en aide pour accompagner les porteurs de projet, il s’agit de Samy Rebaa, professionnellement basé sur la ville de Sète, dans l’Hérault, d’où il rayonne sur l’ensemble du territoire régional.

Il faut encore citer Martine Riou, du Conseil Supérieur du Notariat (CSN), “mission mécénat”, et le rapporteur général Fabrice Luzu, notaire à Paris, qui ont permis à l’équipe des rapporteurs de se constituer solidement autour d’un thème fort et de compétences précieuses.

Sans oublier les rapporteurs, Robert Fhor, Sophie Chilleur (synthèse), professeur à l’Université de Paris-Dauphine, Christian Bernard, ancien président du MJN, le trésorier André Voide, Marie-Caroline Barrut, notaire à Lyon, Alexandre Etasse, notaire à Paris, Sophie Gonsard, notaire assistant au Vésinet (Groupe Althemis), Maria Tazi-Boucher, notaire assistant à Bordeaux… et Marie-Hélène Fremon, secrétaire du Mouvement “connue de tous, celle que chacun d’entre nous a eu au moins une fois au téléphone, faisant le lien avec l’agence et se mettant en quatre pour que toutes nos demandes, même les plus particulières, soient prises en considération et satisfaites”.

Le MJN – jeune par l’esprit et par les idées nouvelles qu’il apporte à la profession – est un mouvement humaniste. Cet organe professionnel qui accueille aussi bien  les notaires que  leurs collaborateurs, aide beaucoup les futurs notaires dans leur démarche d’instalation pour éviter certains écueils.

C’est sur la bande sonore du film “Cotton Club” que la présidente Annie Lamarque a déclaré ouvert le 44ème congrès des notaires du MJN : “Les congrès annuels sont un des fleurons du Mouvement JN. Pendant deux ans, un groupe de rapporteurs, choisis par un président, se penche sur un thème qui doit être d’actualité, juridique, pratique et en parfaite adéquation avec l’esprit du mouvement qui s’est donné pour mission : Le développement du rôle social et économique du notaire. Je voudrais rendre hommage au père fondateur du Mouvement, Louis Reillier, pour les valeurs qu’il nous a transmis et qui disait : Servir la profession, c’est d’abord être utile à la société. Le thème que j’ai choisi, Mécénat et philanthropie, fruit d’une réflexion en tant que correspondant Mécénat du CSN, pouvait surprendre, il me fallait donc le justifier… Le thème est d’actualité, la société évolue vers une société de Bienfaisance et de Solidarité, où la générosité en faveur des démunis permet aux organismes sans but lucratif de remplir leur mission de grandes causes. Car, aujourd’hui, le Mécénat n’est pas seulement culturel, mais il concerne aussi la Recherche, le Sport, la Santé, l’Education, l’Ecologie… l’Humanitaire d’une façon générale. C’est plus qu’un don, c’est un acte de philanthropie devant bénéficier à la communauté. C’est un acte de générosité citoyenne ! Le Notariat n’est pas indifférent à cette évolution. Je rappellerai les divers conventions et protocoles d’accord que le CSN a signé d’abord avec le ministre de la Culture puis avec France Générosité et, enfin, avec Habitat et Humanisme (…)”.

Pourquoi avoir choisi New York pour débattre de ce thème ? “Il m’a semblé que New York était le lieu approprié, soulignera Annie Lamarque dans son discours. New York ville mythique et lieu emblématique de la mixité, qui a accueilli par vagues successives tous les émigrés de la planète fuyant la misère de leur pays (mon arrière grand-père était l’un d’entre eux). New York, devenue aujourd’hui le centre de la culture moderne et de la philanthropie par la création de nombreuses fondations qui sont un ciment de la Solidarité. New York était donc le lieu idéal pour reconnaître l’importance des générosités sous toutes leurs formes (…)”.