Communiqué de presse.

Préparation de la rentrée 2018 dans l’académie de Montpellier l’effort de l’Éducation Nationale pour la ruralité se renforce,

Conformément aux engagements du président de la République, le ministre de l’Éducation nationale s’est engagé pour la réussite de tous les élèves scolarisés dans le 1er degré sur l’ensemble des territoires. A la rentrée 2018 dans l’académie de Montpellier, le taux d’encadrement sera donc renforcé : le nombre de professeurs pour 100 élèves augmente de 5.50 en 2017 à 5.56 en 2018 (soit une augmentation de 0.06).
Les 3 881 postes de professeurs créés à la rentrée 2018 pour 32 657 élèves de moins permettront, sur l’ensemble du territoire, le financement du dédoublement de 100% des CP REP, et d’au moins 50%, en tendant autant que possible à 100% des CE1 REP+.

Dans notre académie, cela se traduit par :
91 CP en REP+ dédoublés à la rentrée 2017 auxquels s’ajoutent 16 classes supplémentaires à la rentrée 2018 pour répondre à l’augmentation démographique
69 CP REP et 85 CE1 REP+ dédoublés à la rentrée 2018.
Le dédoublement sur 2017 et 2018 des classes de CP et CE1 en REP et REP+ ne se fait :
ni au détriment du remplacement : depuis la rentrée 2017, sur les 422 emplois créés, 70 nouveaux postes de remplaçants ont été créés.

ni au détriment de la ruralité : dans les deux départements les plus ruraux de l’académie (Aude et Lozère) qui ont perdu 844 élèves en 2017 et 2018, 39 postes ont été créés. Le taux d’encadrement des élèves entre les rentrées 2017 et 2018 progresse dans l’ensemble des départements de l’académie, y compris dans l’Aude et en Lozère.

Pour la prochaine rentrée (année scolaire 2018/2019), il est à nouveau prévu un effort très important de l’Éducation Nationale pour les territoires ruraux.

Dans notre académie, une convention ruralité a été signée pour le département de la Lozère le 15 mars 2017. L’objectif, et c’est le sens de la mission confiée au Sénateur Duran, est bien de faire de ces contrats des leviers pour augmenter la qualité de l’offre scolaire dans la ruralité (pas seulement maintenir des classes, mais bien repenser la carte des écoles et le parcours territorial de l’élève), et raisonner pluriannuellement sur une action collective de l’État et des différentes collectivités territoriales concernées par la question éducative (commune, intercommunalité, département, etc.).

Le travail sur la carte scolaire se réalise actuellement dans chaque département, comme à l’habitude à cette période. Des ajustements sont encore possibles, jusqu’à la rentrée pour prendre en compte les aléas des effectifs. Compte tenu de la mobilité des populations au sein de certains départements et de la difficulté à garantir une qualité pédagogique suffisante dans certaines écoles accueillant un trop faible nombre d’élèves, des fermetures de classes apparaissent, comme chaque année, souhaitables pour les élèves comme pour les communes.

Cette phase suppose un processus de dialogue renforcé avec les élus, amorcé bien en amont des décisions finales sur les postes et les classes, afin d’encourager toutes les initiatives destinées à améliorer le fonctionnement du service public d’éducation dans les territoires ruraux (regroupements d’écoles adaptés à la réalité géographique, campus de l’école du socle,…) et ainsi construire ensemble l’école rurale de la réussite“.