“La paillote a bien pris l’eau sur le plan judiciaire en traversant la Méditerranée !”.
C’est ainsi, en ces termes, que l’ex-préfet Bernard Bonnet a conclu, hier soir, aux alentours de 23 h, le débat qui l’opposait, sur le plateau de Frédéric Taddéi, à l’un des scénaristes du téléfilm “Mission sacrée”, M. Caviglioli, ainsi qu’à M. Garbarini, l’un des avocats (brillants) du nationaliste corse Yvan Colonna et à la journaliste du quotidien Le Monde, Ariane Chemin. Bernard Bonnet n’a pas loupé cette dernière lui assénant dans la conversation tel un couperet de guillotine : “C’est étonnant, je ne comprends pas que vous qui ètes si sûre de votre talent, ne vous en serviez pas pour réflêchir avant de parler (…)”. Dur-dur !
Grand adepte d’expressions imagées, de citations littéraires et de formules à l’emporte-pièce, Bernard Bonnet nous a servi hier soir “en live” tout un florilège de formules bien choisies et bien trempées, lesquelles visiblement ont fait mouche… Son “Basta!” pour dire “ça suffit” et son “c’est bien de la roupie de sansonnet” pour qualifier “l’affaire des paillotes” à côté de “l’assassinat d’un préfet de la République” (Claude Erignac), resteront dans les tuyaux médiatiques, vous pariez combien ?
Bref, vous l’aurez compris, il flottait hier soir sur le plateau de Taddéi comme un parfum de “joyeuses retrouvailles” sur fond de règlements de comptes. Et à ce petit-jeu là, Bernard Bonnet, qui s’y était préparé en découvrant le casting de la soirée, ne s’est pas priver de distribuer quelques baffes verbales, notamment – il en rêvait – pour mettre… Le Monde KO en direct.