Le 29 novembre 2014, notre village subissait à nouveau une crue. Comme à chaque fois, des dégâts ont été enregistrés. Les plus marquants sont situés au pont sur le Verdouble, surnommé « le pont romain », permettant de traverser cette rivière au croisement avec l’Agly. Ainsi, la route appartenant à notre commune et reliant Cases de Pêne en passant par le mas de Jau est encore, presque trois mois après, impraticable. Elle dessert pourtant des parcelles de vignes et est un lieu de promenade, à l’abri de la tramontane lorsque celle-ci n’est pas trop forte en hiver. Pour aller pratiquer la taille de la vigne, les vignerons concernés, sont contraints d’aller à Cases de Pêne pour revenir à une encablure d’Estagel. Il en est de même pour certains salariés du mas. Cette desserte est aussi un parcours privilégié pour les amateurs de VTT, de course pédestre ou tout simplement pour promener son chien. Bientôt, elle devrait être le rendez-vous des chercheurs d’«esparrecs de marge » Depuis trois mois donc, il manque quelque chose dans notre environnement : ce parcours, utile pour le travail de la vigne, fort agréable pour de petits loisirs. Pourtant, il nous semble qu’il ne serait pas trop compliqué de rétablir la circulation en attendant peut-être des travaux plus conséquents. Quelques mètres cubes de cailloux, de gravier et le tour serait joué. Mais voilà, c’est l’immobilisme. Nous espérons, que le maire et ses adjoints sont informés de cette situation, qu’ils ont des propositions même s’ils n’ont pas de parcelles de vignes concernées.

Imaginons, trois mois sans que rien ne bouge, pour faire une réparation qui nous semble facile et qui pourrait être rapidement menée. Imaginons pour réaliser le « contourment-déviation » dont le Maire lui-même dans le journal local du 14 février disait : « Si vous voulez tout savoir, pour moi cela n’avance pas assez vite ». C’est le moins que nous puissions dire. Imaginons également pour la construction de l’école. Si le temps pour l’une et l’autre de ces possibles réalisations est proportionnel à celui nécessaire pour faire une petite réparation, nous ne sommes pas sur le point de voir poser les premières pierres. Pourtant, nos élus semblent ne pas être trop concernés par les futures élections. Ils ont donc le temps.

Alors, rêve ou réalité ? Mais peut-être une réalité qui empêche de rêver.