Sous ce titre, Joseph Jourda communique :

“Depuis début 2013, nous entendons disserter sur une nouvelle école. Depuis des lustres, nous entendons causer de déviation et maintenant de “déviation-contournement”. Nous entendons converser sur d’hypothétiques parkings, de revitaliser le centre du village. Etc, etc. Rien de tout cela n’a surgi ni de terre, ni de mer, ni du ciel. Peut-être un jour d’un petit nuage avec des ailes comme les anges ? Nous nous astreignons pourtant, en permanence, à faire des suggestions. Dans la droite ligne de nos ambitions pour notre village, nous allons encore aller dans ce sens. Cela ne veut surtout pas dire que nous pensons avoir raison tout le temps. De temps en temps certainement. Une proposition est faite pour être réfléchie, enrichie, retenue ou rejetée. Par contre, en aucun cas, personne n’a le droit de considérer les citoyens comme des sous-hommes incapables d’avoir une réflexion, des femmes et des hommes incapables de construire. L’élite de la Nation, c’est le peuple et n’ont pas une poignée de personnes ayant une vie sans histoire. Du moins, une vie, une histoire, au service de la collectivité. Ce mépris derrière lequel nos élus semblent se replier, ne les autorise pas pour autant à ne jamais répondre aux questions posées, à ne pas prendre en compte les propositions formulées pour les soumettre au filtre de la discussion. La démocratie participative, ne peut se concevoir qu’en commençant par cela : avoir du respect envers les citoyens, répondre à leurs interrogations.


Donc, alors qu’il est envisagé de vendre l’école en question aux H.L.M pour une poignée de dollars, pardon, pour une somme de 300 000 euros, somme plus que modique, nous pensons que nous devons peut-être réfléchir autrement pour lier les choses entre elles. Avant que la “déviation-contournement” ne soit construite, il est nécessaire, indispensable, de créer les conditions pour que les gens de passage, continuent d’avoir envie de s’arrêter dans notre cité parce qu’ils sauront y trouver tout le nécessaire et encore plus. En un mot, rendre notre village attractif pour les “forasters” mais aussi pour les Estagelloises et Estagellois.


Tout d’abord, le stationnement. L’école, au centre du village, est le lieu idéal pour cela. La location de quelques garages couverts, pourrait venir en atténuation des dépenses. Ce gros problème, qui est le même dans nos cités de l’arrière-pays, serait résolu pour longtemps à Estagel et le lieu resterait propriété de la commune. La seule richesse d’un village, ce sont ses biens immobiliers qu’il faut préserver pour les générations futures. Ainsi, en lieu et place de donner l’impression de faire entrer de l’argent dans la trésorerie de la commune, nous la préparerions à affronter les défis du XXIe siècle. Bien évidemment, reste à réfléchir comment reloger les divers locataires.  Rappelons, qu’avant les élections, il avait été question de donner l’école pour le franc symbolique aux H.L.M. Heureusement que les élections municipales sont passées par là, avec leur lot de discussions, de prises de position, de mise en évidence de projets restés dans l’ombre.


Le deuxième point, lié au premier, serait de déplacer le marché actuellement à la promenade Charles De Gaulle, au parking central. Ce dernier, ne devrait être libéré que deux demi-journées par semaine. Une discussion avec les commerçants ambulants et les riverains, serait nécessaire pour envisager cette éventualité. Il est très probable qu’ainsi, le centre du village, retrouverait une seconde jeunesse, redeviendrait un lieu de discussions, d’échange, de vie. La promenade des platanes dans cette orientation, pourrait être organisée en lieu de stationnement. Mis à part évidemment pour la fête Arago ou autres. Nous en terminerons là, car nous voulons laisser une part de réflexion, de travail à nos élus. Nous ne pouvons pas tout faire et tout prévoir n’est-ce pas ! Surtout, nous ne voulons absolument pas nous substituer à leurs prérogatives. Aucune crainte !”.

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