Comme préambule, disons que c’est une chasse sans prélèvement. Organisée pour la sixième année consécutive, elle devait se dérouler cette année sur les communes de Tautavel-Vingrau le vendredi et le samedi. Le dimanche matin à Estagel et l’après-midi du même jour, à Calce. En ce samedi 2 mars 2019, le rendez-vous des chasseurs était fixé au gymnase de Tautavel aux utilisations multiples.

Dès 7 heures, le matin, le vaste parking face au gymnase, s’emplissait des véhicules des chasseurs venus participer à cette journée. Elle peut facilement être associée à l’idée d’une grande fête. En effet, se sont des retrouvailles entre amis venus de différentes régions, mais aussi le plaisir de contempler les chiens. Et le mot est faible.

 

Le brevet de chasse national

Plus particulièrement cette année, cette épreuve devait se dérouler sur trois journées. Le vendredi et samedi, à Tautavel-Vingraul et enfin le dimanche, le matin à Estagel et l’après-midi à Calce.
Le brevet de chasse national, organisé par le club du beagle cette année, représenté par le seul monsieur Sébastien DUCHET, permet grâce à des juges en place, de donner des notes pouvant aller de 1 à 200 aux chiens participants. Ce brevet, est une reconnaissance du chien qui peut servir par la suite pour les saillies et permettre à la race d’obtenir l’excellence.

 

Le déroulement de l’épreuve

Cette année, le local de l’épreuve, nous entendons par là du département, était Serge CRISTOFOL de Campoussy. Il devait présenter ses chiens le samedi. Les autres concurrents étaient messieurs ESTéVE et PONS. Monsieur Pons, devait ouvrir les débats au lieu-dit « le bac » entre Vingrau et Tautavel.
Au total, ce ne sont pas moins de neufs meutes qui devaient être présentées sur les trois journées d’engagement. Les griffons bleus de Gascogne, devaient rivaliser avec les beagles et les bassets fauves de Bretagne, devant leurs admirateurs.
Si les chiens étaient les rois de cette fin de semaine, notre émerveillement allait également vers les chasseurs qui savent, lorsque les chiens sont détachés sur une trace, dès le départ de l’épreuve, connaître leur périple grâce aux aboiements et savoir ou le gibier va éventuellement se déplacer.
D’accords ou pas, avec le sport que représente la chasse, nous nous devons de reconnaître ce savoir qui ne demande qu’à être perpétué. Il fait partie de notre patrimoine à protéger comme les meilleures règles de vie.
Comme nos chasseurs sont aussi et surtout des personnes qui apprécient la convivialité, cette journée du samedi devait être ponctuée par un excellent repas de midi servi dans le gymnase.
Alors, un grand bravo aux organisateurs, messieurs Laurent SOLER et Roger ARGIOT, sans oublier tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour leur passion : la chasse et surtout, celle de leurs chiens.
Nous dirons un dernier mot : à l’année prochaine.

Joseph JOURDA.