Odile, Michelle et Nadine se sont donné la main ; soixante ans, cela se fête. C’est ainsi que rendez-vous était pris avec les quelque vingt-cinq, nés en cette année 1956.

Rien de plus logique dans notre village. La rencontre devait avoir lieu sur la place Arago le lendemain des festivités du même nom. Histoire de continuer le tempo dans la même ambiance.
Pratiquement tous les contactés ont répondu présent à l’appel.
C’est vraiment un plaisir de voir toutes les effusions, les embrassades et parfois la larme à l’œil de certains qui pourtant, dans la vie, sont des durs à cuire. Nostalgie quand tu nous tiens !
Ils sont venus, jamais de trop loin cependant, mais pourtant, c’est grâce à une telle initiative que des contacts ont était renoués et nous l’espérons pour eux, vont se perpétuer.
Le repas devait être servi au restaurant « La Fabrique » dans le village voisin de Latour-de-France. La journée devait se terminer sur l’aire de la « Chapelle Saint-Vincent », lieu magique pour de belles soirées au clair de lune, dans l’automne naissant, montrant son nez avec l’approche des vendanges.
Gageons que durant cette belle journée, nos convives auront passé leur temps à se remémorer les heures insouciantes d’une jeunesse à jamais révolue. La vie n’est-elle pas un long tapis qui se déroule ?
Mais chaque âge à ses plaisirs. Celui de la soixantaine est de se retrouver et de pouvoir parler du passé. À ce moment-là, même les mauvais moments deviennent bons. Ainsi va la vie !

Joseph JOURDA.