Les personnels du lycée Déodat de Séverac de Céret ont décidé, hier, de reconduire la grève engagée dès le 1er septembre dernier par les personnels de la vie scolaire.

Le Rectorat a confirmé auprès d’une délégation reçue le mardi 8 septembre à Montpellier  « qu’il  ne  peut  pas débloquer » les moyens nécessaires -soit un ½ poste de CPE -, malgré ses promesses du printemps dernier de maintenir les moyens existants.
“Ce revirement, s’inquiète le personnel en grève du lycée, intervient à l’heure de la mise en place de l’Enseignement Moral et Civique… Bien que l’institution reconnaisse les besoins en vie scolaire, ,  elle s’obstine aujourd’hui  à ne proposer que l’envoi de personnes effectuant  un service civique universel. Ceci en lieu et place d’un CPE formé pour des missions spécifiques, indispensable au bon fonctionnement d’un établissement scolaire. Accepter cette proposition revient d’une part à nier les spécificités du métier et les missions d’un CPE et cautionnerait par ailleurs la précarisation de l’emploi. Bien que subissant les désagréments de cette situation les élèves et les parents partagent nos inquiétudes et comprennent les enjeux”.


En complément d’information :
Le lycée compte 1 130 élèves, soit une augmentation de 30 élèves cette année malgré l’ouverture du lycée d’Argelès-sur-Mer. L’internat est quant à lui au complet (90 internes) avec une liste d’attente… La section professionnelle connaît une augmentation constante de ses effectifs depuis plusieurs années (ouverture de 2 C.A.P., croissance de la filière Logistique-Transport, ouverture d’une classe de 3ème Prépa Pro)… Autant d’élèves qui demandent un accompagnement et un encadrement spécifiques.
Le lycée jouit depuis plusieurs années d’un taux d’attractivité en constante progression ; de résultats aux examens  en constante amélioration ; d’une vie lycéenne particulièrement dynamique, de projets innovants (notamment pour lutter contre le décrochage scolaire), en accord avec les exigences d’excellence et de réussite scolaire déclinées par le Projet Académique…
L’institution mesure-t-elle les conséquences de la remise en cause d’une telle dynamique ?