C’est en présence d’une foule de personnalités qu’a été inauguré, samedi matin, à Canet-en-Roussillon, le Centre de natation Arlette Franco.
Autour du maire, Bernard Dupont, et du nouveau conseiller général, Jean-Claude Torrens (UMP), de par ailleurs maire de Saint-Nazaire, on reconnaissait : Mme Hermeline Malherbe (PS), présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales ; Mme Marie-THérèse Sanchez-Schmid (UMP), députée européenne et adjointe au maire de Perpignan, les députés François Calvet (UMP) et Daniel Mach (UMP), les sénateurs Jean-Paul Alduy (UMP) et Paul Blanc (UMP), le sénateur de la Lozère et ancien président du Conseil régional Languedoc-Roussillon Jacques Blanc (UMP), le vice-président du Conseil général des P-O et conseiller régional Marcel Mateu (PS), le maire de Torreilles Louis Carles (UMP), le maire de Sainte-Marie-la-Mer Pierre Roig (UMP), le fidèle parmi les fidèles Roger Pla, le sous-Préfet de l’arrondissement de Céret Antoine André (représentant le préfet des P-O Jean-François Delage…
Parmi les nombreux intervenants, on retiendra les interventions de son successeur, Bernard Dupont, dans le fauteuilde maire de Canet-en-Roussillon, et de son petit-fils, David Bret, conseiller municipal à Canet-en-Roussillon.
Lors de son intervention, Bernard Dupont a souligné que “la manifestation qui nous réunit aujourd’hui peut être interprêtée de deux manières. La première, c’est son caractère institutionnel. En effet, en application d’une récente délibération du conseil municipal, nous marquons d’une “pierre blanche” la vie municipale canétoise (vous pourrez voir ensuite à quel point cette expression est juste et je remercie à ce titre l’atelier Martial Mouche, la Forge catalane et l’association canétoise Escultors-de-Catanlunya, son président Marcel Bottariga et l’artiste Fanny Martinez). Il ne suffit pas, en effet, que des femmes et des hommes de bonne volonté acceptent de consacrer leur énergie, leurs compétences et leur temps, leur vie même, à l’intérêt général, il faut aussi que la collectivité publique soit capable de leur démontrer sa reconnaissance. C’est le premier sens de notre démarche en dénommant cet équipement à retentissement international du nom de notre députée-maire Arlette Franco qui nous quittait, il y a maintenant un an. Le symbolisme de ce lieu – NDLR. Le Centre Europa de natation – doit être recherché dans trois directions qui tiennent à la nature de l’engagement d’Arlette Franco : l’exercice de ses responsabilités politiques, son engagement en tant que dirigeante sportive et, enfin, sa profonde amitié avec Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif (CNOS), dont le bassin couvert porte le nom et dont je remercie la famille d’être présente ici à nos côtés. La seconde interprêtation de cette manifestation, c’est sa sensibilité amicale, significative de l’attachement général qu’a pu susciter Arlette Franco. Je me permets d’insister sur cet aspect car, d’une part, il est à l’évidence le plus prégnant, d’autre part, il est démontré par la qualité des personnalités présentes. Cette large présence démontre que les clivages politiques n’ont ici aucune espèce d’importance et qu’Arlette, au-delà de son engagement politique, a toujours su donner à ses relations une autre dimension, une dimension humaine, tout simplement (…)”.
David Bret, le petit-fils de Mme Arlette Franco, a remercié très chaleureusement le maire et l’ensemble du conseil municipal : “Aujourd’hui, c’est un très grand honneur pour nous d’être présents à cette inauguration. L’honneur que vous nous faites en rendant ainsi hommage à Arlette Franco nous touche tout particulièrement, et ce à plusieurs titres. Tout d’abord la présence de tant de personnalités, mais aussi de visages amicaux témoigne de l’estime que vous avez encore aujourd’hui pour ma grand-mère. Ensuite elle a une valeur de symbole. Celle de l’amitié. Car en baptisant ce Centre de natation du nom d’Arlette Franco, vous permettez de réunir à jamais, deux amis de toujours. Je me souviens que souvent, alors même qu’Henri (Sérandour) se battait lui aussi contre la maladie, il a toujours pris le temps de venir à Canet pour apporter son soutien et réconfort à ma grand-mère. Désormais, à travers ce temple sportif, ils sont à jamais unis. Elle me disait que l’on ne peut bâtir seul et que l’on n’avance pas seul. Je voudrais donc aussi saluer et remercier ces quelques visages, qui l’ont poussé, aidé, ou encore soutenue dans tous ses combats depuis ses débuts, et qui ont participé au développement de Canet. Et sans qui peut-être nous ne serions pas là (…)”.