A l’occasion de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, élus, autorités civiles et militaires, membres d’associations d’anciens combattants et Baixanencs se retrouvaient autour de Gilles FOXONET,  maire de Baixas, pour rendre un hommage aux victimes de la barbarie nazie.

Après le traditionnel dépôt de gerbe au Monument aux Morts, la sonnerie aux Morts et l’hymne national, le maire et vice-président de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole lisait devant l’assistance le message des déportés : “En cette journée dédiée au souvenir de la libération des camps nazis de concentration et d’extermination, nos pensées vont d’abord vers les souffrances de celles et ceux qui y sont morts. Nous voulons aussi rendre hommage aux déportés qui, grâce à la solidarité face à la tyrannie, ont survécu malgré l’horreur de leur situation. Sans équivalent dans l’Histoire, ces camps de la mort avaient pour principe la supériorité de la « race aryenne » et pour conséquence l’élimination de leurs opposants et l’éradication par des méthodes de mort industrielle de plusieurs millions de femmes, d’hommes et d’enfants.  En 1946, le procès de Nuremberg, fondé en partie sur le témoignage des déportés a permis d’élaborer la notion juridique de crime contre l’humanité, suivie en  1948 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par les Nations Unies. Les déportés pouvaient donc penser que les tragédies qu’ils avaient vécues ne se reproduiraient pas. En ces temps d’inquiétude et de menace pour l’avenir de l’Humanité, il convient de dénoncer toutes les doctrines de haine, de racisme et toutes les violations des libertés fondamentales dont tout être humain doit pouvoir se prévaloir. Notre hommage d’aujourd’hui n’aurait pas de sens si nous ne prenions pas l’engagement de poursuivre la lutte pour la liberté et la solidarité entre les peuples, conquêtes fragiles qu’il faut défendre sans faiblesse. C’est l’éducation aux valeurs civilisatrices de paix et d’humanité, l’enseignement de la morale de l’engagement et du devoir civique à l’école qui constituent les plus belles promesses de liberté, d’égalité et de fraternité en France et dans le monde”.

En clôture, Gilles FOXONET saluait et remerciait les porte-drapeaux et l’assistance présente avant que chacun de ne se retire.