“Il va falloir s’y faire ! Notre commune est depuis des années de plus en plus connue dans la région et en France.

En 1995 Jacqueline Irlès,  était  élue dans le groupe de l’opposition de gauche  (!), elle pestait alors contre le fait qu’il était impossible d’avoir les ordres du jour du Conseil municipal assez à l’avance, que le débat était impossible  et que les majoritaires suivaient comme des moutons.
Gros progrès ce jeudi 10 juillet : désormais ses opposants auront un temps de parole réglementé : Trois minutes et pas plus ! Or si les élus d’opposition ne prennent pas la parole  une seule personne parle, et c’est  Madame la maire. Une seule personne et une seule voix !
Et rappelez-vous cette réunion des membres du parti de Madame la maire à notre salle des Fêtes expulsés comme des malpropres pour avoir voulu contester sa volonté. Tout le département a ouvert de grands yeux et les militants éconduits n’en sont toujours pas revenus.
Et puis voilà qu’une Opposition sérieuse et de qualité a osé se lever pour proposer une vraie démocratie sans tape à l’œil, sans pommade et sans bisous à tout va.
Mme la maire a eu très peur et a déployé les grands moyens avec succès : Cris (…), calomnies et promesses. Et plus grave (…)… mais de cela : chut !, laissons faire la Justice dans l’enquête sur les procurations illégales (…). Et contrairement aux annonces lors de la fin de la campagne, Madame la maire n’a pas porté plainte pour diffamation. Bizarre, bizarre n’est-ce pas ?
Ce lundi 14 juillet Jacqueline Irles, lancée dans un beau discours se voulant fédérateur, a fini par “déraper “et a prôné encore et toujours la rancune, encore pire la haine contre tous ceux et celles qui pendant la campagne municipale lui ont compliqué la vie et fait bien peur.
Comment Villeneuve-de-la-Raho pourra-t-elle retrouver le calme et la sérénité si Jacqueline Irles, premier magistrat de la commune ne peut pas appliquer la Démocratie  dans son village ? Pourtant, comme elle l’a rappelé, le 14 juillet fête bien la fin de la monarchie absolue !”.

Les quatre élus d’Opposition signataires de cette lettre ouverte sont : Yasmine Gatonas, Delphine Rocher, Eric Frauca & Thomas Emeriau.