Trois questions à Chantal Dubon (PG), candidate pour la Gauche anti-austérité dans le canton 17 Vallespir Albères

 

▲ Chantal Dubon, pouvez-vous vous présentez ?

“Agée de 54 ans, j’ai deux filles et je suis psychologue scolaire dans un RASED (réseau d’aide spécialisé aux enfants en difficulté). Je me suis engagée très tôt dans le domaine culturel, puis me suis impliquée dans des responsabilités professionnelles d’ordre associatif et syndical.

            Attachée aux valeurs de la République, je me suis aussi engagée sur le plan politique en 2008 dans le Parti de Gauche fondé par Jean-Luc Mélenchon”.

▲ Pourquoi êtes vous impliquée dans cette élection départementale ?

“C’est parce que je suis pleinement convaincue que la défense des intérêts communs passe par une politique anti-austérité. A l’opposé de celle qui est dictée par la Commission européenne et déclinée par les dirigeants actuels à tous les étages de la maison France. Je partage donc avec mes amis du Parti de Gauche et nos alliés du PCF et d’EELV, l’ambition de proposer une réelle alternative à la politique nationale menée par F. Hollande et déclinée au plan départemental.

            Je veux mener avec les habitants du canton  « Vallespir-Albères » cette démarche pour reprendre la main sur notre destin collectif. Avec nos concitoyens nous voulons donc inverser la logique implacable d’une politique au service de la finance pour l’orienter vers la satisfaction des besoins humains”.

▲ Comment menez-vous cette campagne ?

“En dénonçant d’une part, les responsabilités des élus qui de l’UMP hier au PS aujourd’hui désespèrent les gens en leur proposant des programmes électoraux toujours alléchants et toujours trahis, une fois au pouvoir.

Mais, d’autre part  en faisant des propositions au plan départemental qui permettraient d’alléger les souffrances des populations de ce département qui sans doute plus qu’ailleurs subissent davantage les bas salaires, la précarité, le manque de prise en charge sociale, l’absence de politique de l’emploi.

Par exemple, l’eau doit échapper à la logique du profit et  être gérée dans le cadre d’une régie publique départementale en mettant en place une tarification solidaire qui passe par la gratuité des premiers mètres cubes d’eau.

Par ailleurs, au vu de ses importantes compétences dans le domaine de la solidarité, le Conseil Départemental a le devoir de s’attacher à agir efficacement sur le volet social. Contrairement à ce que disent avec mépris certains candidats, la majorité de nos concitoyens qui sont en  détresse, aspirent à la dignité et non à l’assistanat. Nous proposons dans ce sens,  la création de dispensaires médicaux, de crèches, de maisons de retraite gérés dans le cadre du service public, accessible à tous et donc incompatibles avec le clientélisme et l’affairisme  trop souvent en vogue dans notre département.

De la même manière, nous voulons aider à la création de vrais emplois dans l’agriculture en privilégiant par exemple, les productions bio ou locales dans l’ensemble des collectivités du département. 2000 emplois sont à la clé. Mais bien d’autres domaines comme la forêt, la mer ou les énergies nouvelles sont des secteurs à promouvoir, tant ce département regorge de potentialités”.