Souvenez-vous, c’était aux mois d’octobre et de novembre 2016 : tous les médias américains crachaient leur venin dans une extraordinaire unanimité contre le candidat à la Maison Blanche, Donald TRUMP, qualifié alors par des journalistes-procureurs de “menteur”, de “pervers”, “d’homophobes”, de “raciste”, etc.-etc. Plutôt que d’inviter leurs lecteurs-auditeurs-spectateurs à la réflexion, journaux-radios-et-télévisions se transformaient en peloton d’exécution. Incroyable, mais vrai. A chaque Une, une révélation ahurissante, scabreuse, souvent inventée de toute pièce par les médias américains (les médias Français n’étaient pas en reste il faut bien le reconnaître !) pour salir la famille TRUMP

Puis il y a eu ces artistes, authentiques comédiens en mal de reconnaissance ou de retrouvailles avec le public et le succès, qui ont transformé à leur tour Hollywood et New-York en base militaire toujours avec le candidat Donald TRUMP.

Les chefs d’entreprise américains à la tête de startups n’ont pas été en reste. Et là encore, et encore, dans le viseur du canon, au bout de la lorgnette du fusil : ce “salaud” de TRUMP !

Rappelez-vous également, l’histoire du discours de l’épouse de Donald TRUMP qui avait plagié quelques lignes d’un discours de la femme de Barak OBAMA

Au final, dans cette campagne présidentielle américaine, il n’aura manqué que les extra-terrestres pour vomir sur Donald TRUMP !

Face à lui, la candidate Démocrate Hillary CLINTON, l’enfant gâté du système, était évidemment une Sainte, la seule compétente et honnête, pour diriger les USA, l’unique à être dotée de la compétence et de l’expérience nécessaires pour répondre aux exigences du monde incertain et dangereux qui nous entoure… Elle était donc forcément celle pour laquelle le peuple américain devait voter sans hésitation.

Pourtant, dans les dix derniers jours de la campagne, tout a cruellement basculé en défaveur de la “promise”. Les Américains ne se sont pas laissés intimidés, menacés, ridiculisés, effrayés, par le chant des sirènes d’Hollywood et de la Silicon Valley, entr’autres…

On connaît la suite. On sait le résultat trouvé au fond des urnes.

Aujourd’hui, ça se passe en France. De l’exacte même manière. C’est haro sur Marine LE PEN, “le clone épouvantable” de Donald TRUMP. Alors, forcément, elle porte en elle tous les maux de la terre et de notre quotidien. Elle est “raciste”, “homophobe”, “vulgaire”, “populiste”, “incompétente”, “dangereuse”, “trop blonde pour être vraie”, “fasciste of course!”, etc.-etc. Et qui dit ça, je vous le donne Emile : les médias, les artistes, des chefs d’entreprise… Pour tous ceux-là, la colère qui s’exprimerait aujourd’hui dans les votes extrêmes, seraient portés par des “bouffons”, des “gueux”… et de sales fachos évidemment !

Et dans l’entre deux tours de cette élection présidentielle, dans les dix derniers jours – cela ne vous rappelle rien, outre-Atlantique ? – médias, artistes et chefs d’entreprise mettent le paquet, usant parfois de termes ignobles, immondes, pour faire de Marine LE PEN une créature non seulement infréquentable mais surtout diabolique. Et si c’était eux, “the” diable ?

Attention, avec un tel argumentaire d’intolérance à ne pas provoquer l’inverse du mouvement attendu, espéré. La voix du Peuple est souvent impénétrable… Il y a pourtant tellement de substance à opposer face aux délires démagogiques et antieuropéens du FN… Notre classe politique, nos journalistes, nos artistes, nos décideurs, seraient-ils devenus si fous dans leur détestation de Marine LE PEN au point de se noyer dans le caniveau ? Marine LE PEN ne sera peut-être pas élue présidente de la République Française, ce dimanche, mais selon les sondeurs plus de 12 millions d’électeurs s’apprêteraient à voter pour elle… C’est un pays plus grand que la Belgique, la Grèce, la Suède ou le Portugal ! Qu’est-ce qu’on fait dans ce cas là ? On continue de baliverner entre bobos à la Rotonde et au Fouquet’s, sans répondre à la souffrance des gens ?…