Faisant suite à la Tribune Libre de Mme Michèle Romero, concernant le maire de Port-Vendres, M. Grégory Marty, je tenais aussi à réagir en qualité de candidat aux élections cantonales des 20 et 27 juin 2021, sur le canton de “La Côte Vermeille” ; car il est inconcevable de laisser des personnes sans scrupule vouloir jouer les gros bras à l’occasion de l’anniversaire d’une commémoration de la pose de la plaque de l’arrivée du premier bateau pêcheur pied noir, en 1962, à Port-Vendres. Commémoration à laquelle personnellement je tiens beaucoup

 

Désormais, ici, à Port-Vendres, nous observons le vrai visage d’un candidat qui ne respecte en rien la liberté d’expression et de ce fait quand il écrit sur son slogan “Unir pour Agir” on peut se poser des question… Je suis heureux d’être un des candidats qui s’opposent à lui, car pour moi, le respect et la dignité de la personne sont des valeurs humaines et républicaines essentielles, primordiales.

Pour que “La Côte Vermeille qui s’éveille” comme l’indique mon slogan, ce n’est ni dans l’ombre ni en voulant bâillonner les personnes,  mais au contraire c’est en brillant avec les 25 000 habitants du territoire, y compris Mme Romero qui en fait partie, en laissant la libre expression s’exprimer sans crainte et sans peur, en agissant plutôt avec nos coeurs et par respect !

Il est de notre devoir d’être à l’écoute et de rester à la même hauteur que les administrés, quels qu’ils soient, pour réussir à regagner la confiance des personnes sur notre canton au moins, au minimum, si nous ne pouvons y arriver en France réussissons-le sur La Côte Vermeille. Donnons l’exemple !

Notre patrie, que j’adore énormément, est déjà suffisamment gouvernée par des guignols, qui nous mettent quotidiennement dans la bouillabaisse,  il serait regrettable et dommageable de reproduire un tel schéma à l’échelle cantonale.

J’ai eu l’occasion de rencontrer M. Grégory Marty dans son bureau qui domine l’entrée du port, rue Jules-Pams, afin de me présenter à lui et lui donner les grands axes de mon programme. Nous nous sommes vus à deux reprises. Et à chaque fois il m’a pris de haut, avec une certaine condescendance, me posant la même question : “Vous savez qui je suis ? Vous me reconnaissez ?”… Je lui ai répondu très sagement : “Oui, bien sûr, vous êtes le maire de Port-Vendres !”.

En refusant d’accepter d’écouter le discours de Mme Michèle Romero, en partant même avant sa prise de parole, M. Marty a surtout démontré qu’il n’était pas un élu à l’écoute de la population, des Port-Vendrais.

Je suis candidat avec Fiby Bouchet, nous nous présentons à ces élections cantonales sur La Côte Vermeille sans étiquette. Je suis très attaché à la liberté d’expression, même si on n’est pas d’accord avec des idées républicaines, il faut savoir gérer le débat pour permettre aux personnes “d’en face” de s’exprimer, de donner leur avis même si celui-ci ne vous convient pas. C’est pour cela que je me suis engagé dans cette bataille électorale.

Monsieur le maire de Port-Vendres, votre sortie publique d’hier n’honore pas la fonction de Premier magistrat. Je suis au regret de vous le dire. Il est des moments, dans une démocratie, même si c’est difficile à accepter, où un élu doit savoir faire la part des choses pour réunir les habitants de son territoire et non les diviser. La haine n’a jamais été un chemin en politique.

 

Johnny Charamon 

 

Le binôme “sans étiquette politique” constitué de Johnny Charamon et Fiby Bouchet se présente sur le canton de La Côte Vermeille (ici photographié sur les quais à Port-Vendres)