Partie de la hausse injuste des taxes sur le carburant, la colère des gilets jaunes prouve une incompréhension voire un mépris du gouvernement contre les classes moyennes de notre pays. Bien entendu la cause est juste, mais la forme devient aujourd’hui contestable.

Même si je comprends la colère des gilets jaunes je ne cautionnerai jamais des troubles à l’ordre public.

Un blocage plusieurs jours au-delà de la date du 17 novembre et des débordements de violence ne peuvent que retourner une opinion publique pourtant largement acquise à leur cause.

Empêcher d’autres travailleurs souvent précaires d’aller travailler, mettre à mal des économies déjà en difficulté, ne va pas dans le bon sens.

Il faut que le mouvement demeure un combat populaire et juste, faute de quoi il aura l’effet inverse recherché.

Olivier AMIEL.