“Le PS et «l’unité» de la gauche.

Du 16 au 18 octobre s’est tnu le référendum du Parti Socialiste, sur l’unité de la gauche et des écologistes contre la droite et l’extrême droite pour les élections régionales.

Grotesque !

Un référendum, voilà la nouvelle idée de la bureaucratie du PS. Jamais le PS n’a été aussi coupé de sa base et recroquevillé sur sa bureaucratie. Démission de dirigeants et d’adhérents en cascade, les syndicats qui refusent le fameux «dialogue social». Bref, ce gouvernement et leurs dirigeants sont aujourd’hui désavoués par une majorité des français et par le peuple de gauche.

Stratégie électoraliste minable.

Et voilà qu’on nous ressort la peur du FN, pour justifier le rassemblement autour du PS.

Vieille incantation et «stratégie» du PS pour garder la main sur la gauche et bien entendu garder leurs postes.

Parce que finalement, qu’est ce que le PS sans ses élus ? Pas grand chose, quand on voit dans notre département les élus PS et les pratiques clientèlistes, il y a de quoi se poser des questions.

Il y a bien longtemps que le PS ne défend plus l’intérêt général ni la chose publique. Ne parlons même pas de justice sociale ou d’égalité…

Bref, ce référendum est à la hauteur de la politique du PS : minable et dangereux.

A force d’appeler à l’union de la gauche sans aucune base politique, à part celle de garder des postes et de les cumuler, le PS a réussi finalement à réduire la politique à ce qu’il y a de plus détestable, l’opportunisme et le carriérisme.

Plus que jamais il est temps de mettre fin à ces combines de bas étage et de réellement désobé!r”.

Kévin COURTOIS, membre de désobé!r et Candidat aux élections Départementales de 2015.