“Voila un mandat qui commence très mal : les urnes sont encore chaudes et déjà on renie un des principaux engagements de la campagne électorale qui était de refuser le cumul de mandats ; on aura donc un maire à mi-temps et un Président de l’intercommunalité à mi-temps…

Mais au-delà de la parole reniée qui conforte l’image désastreuse des hommes politiques, je suis inquiet de constater que ce choix du cumul de mandat est fait dans un contexte où plus que jamais il faut à la mairie comme à « l’agglo » des gouvernances solides, disponibles, à l’écoute et capables de mobiliser les énergies et les générosités.

A-t-on déjà oublié la colère de nos concitoyens exprimée dans les urnes, 30 % pour le maire sortant au premier tour qui demande une présence sur le terrain plus dense que jamais ?

N’a-t-on pas compris que la nouvelle proximité avec la ville monde, Barcelone, modifie notre situation géopolitique et permet de « changer de braquet » dans la modernisation et la promotion de notre territoire et donc implique un Président de Perpignan-Méditerranée à temps plein avec l’énergie de l’ambition ?

Cumuler les mandats c’est prendre le risque d’échouer sur les deux fronts : Perpignan a besoin d’un maire à temps plein et Perpignan-Méditerranée ne se réduit pas à un budget et un lieu de pouvoir, c’est d’abord un projet, un avenir collectif à construire.

Décidément, je persiste et je signe : j’ai une autre idée de la politique”.