“Nous avons sur le territoire une pépite “le Lycée Bourquin”… à la tête de ce fleuron de l’éducation le rectorat à mis en place une personne non pas compétente, mais excessivement compétente, une femme excessivement professionnelle avec une vision du territoire et de ses habitants.

Cette proviseure (NDLR, Annick PINSON) s’est retrouvée à gérer une multitude de métiers avec des salariés qui ailleurs avaient sans aucun doute l’habitude de certains passes droits que l’on imagine très bien dans ce type d’établissement scolaire.
Depuis plusieurs mois les éléments à charge pleuvent sur cette proviseure et cela me dérange : car à ce jour personne (1) n’est venu vers vous “les médias” pour vous évoquer un autre son de cloche.
Ce que j’ai pu comprendre c’est que cette femme très courageuse a dû pour beaucoup siffler la fin d’une récréation que le rectorat ne pouvait plus couvrir.
Certains avaient peut-être dans d’autres lycées (et/ ou collèges ?) pris l’habitude de conserver des privilèges, voire aussi une certaine accoutumance à gérer de façon très autonome et pépère des caisses parallèles : par exemple des sorties scolaires financées par des moyens à la limite de la légalité.
Cette proviseure, autoritaire et droite doit, évidemment, ne pas convenir à certaines situations de rente et aux passes droits auxquels le Pays Catalan s’est depuis très longtemps habitué, accoutumé.
Il paraîtrait judicieux d’aller enquêter du côté de certains élus… et chez certains syndicats qui auraient préféré à l’évidence une autre méthode de gestion ?
Les élèves, certains professeurs, des salariés non grévistes, ainsi que les parents d’élèves devraient pouvoir réagir : peuvent-il rester insensibles au fait de disposer d’un tel lycée à Argelès-sur-Mer d’une indéniable compétence ? Bien sûr que non.
Il me parait urgent que certains professeurs non grévistes, que le pouvoir politico-médiatique local et certaines corporations de notre département puissent rapidement plaider à décharge, et voir la réalité en face, à toute objectivité, en toute honnêteté, tout simplement.

PS : on préfère plus souvent les gens qui prétendent que ceux qui font, ceux qui palabrent plutôt que ceux qui agissent !, car notre territoire entretien une réelle appétence pour “les situations de rente et rente de situation”. Beaucoup préfèrent le maillage que la rigueur et la clairvoyance !  Notre département des Pyrénées-Orientales est le plus pauvre de France, notre jeunesse pour avoir un avenir doit s’exiler, ce n’est peut-être pas qu’un hasard ?”.

Hubert LEVAUFRE.

 

//////////     //////////     //////////     //////////     //////////

 

(1). Note De La Rédaction : La rédaction du site ouillade.eu a été la seule, jusqu’à ce jour, à dénoncer effectivement ce que M. LEVAUFRE constate à juste titre aujourd’hui. Concernant Mme la proviseure du Lycée Bourquin, on peut légitimement parler d’une scandaleuse cabale, insupportable et inadmissible, au regard de l’action menée par Annick PINSON à la tête de l’établissement. Le plus inquiétant est le silence des élus locaux – Antoine PARRA, le maire, et Pierre AYLAGAS, le député concerné, pourtant tous les deux enseignants ! – et des conseillers régionaux (Guy ESCLOPé et Cathy FLOUTTARD, tous deux par ailleurs membres du conseil municipal de la Ville d’Argelès-sur-Mer), qui n’ont toujours pas réagi depuis la rentrée scolaire que ce climat perdure. Ils savent bien pourtant que cette campagne honteuse contre Mme la proviseure, qui s’apparente de plus en plus en un procès en sorcellerie – entretenue par les médias qui n’ont jamais pris soin d’approfondir le récit qu’on leur a servi jusqu’ici – est essentiellement politique. Annick PINSON a raison de se taire, de laisser sa hiérarchie monter au créneau, face à ceux, heureusement minoritaires, qui tentent aujourd’hui de discréditer son formidable travail à la tête du Lycée Christian Bourquin d’Argelès-sur-Mer en la salissant dans l’opinion publique.