Alors qu’il y a déjà sept pays européens en plein emploi, nous, nous sommes depuis quarante ans incapables de résoudre ce problème.
Parallèlement à cela l’Europe rêve d’être le premier continent climatiquement neutre au monde d’ici à 2050, c’est le fameux « Green deal » qui devrait être le plus grand défi de notre temps et nous nous embourbons une fois de plus dans nos conflits politiques et syndicaux.
La Commission européenne a présenté un Pacte vert pour l’Europe, un ensemble de mesures extrêmement ambitieuses qui devrait permettre aux citoyens et aux entreprises françaises de profiter d’une transition écologique durable. Ces mesures seront accompagnées d’une première feuille de route constituée d’une série de politiques clés.
Soutenu par des investissements dans les technologies vertes, les solutions durables et les nouvelles entreprises, le Pacte vert pour l’Europe peut constituer une nouvelle stratégie de croissance pour la France.
Mais, surtout, le Pacte vert ouvrirait la voie à une transition juste et socialement équitable.
Dans le cadre de cette évolution, emplois et de nos couvertures sociales, seront-ils sauvés par un projet qui nous dépasse, ou allons-nous continuer une fois de plus à nous engluer dans nos querelles internes sans prendre la mesure de l’importance qu’ont pris nos échanges internationaux ?
Pour couvrir nos retraites ainsi que notre coût social énorme, il est devenu urgent de trouver des financements :
·  grâce à une TVA majorée répercutée sur les produits au mauvais bilan CO2 pour dynamiser l’économie circulaire, les circuits courts, nos productions artisanales, agricoles et tout un ensemble de spécificités qui constituent la richesse économique et touristique de la France.
Ne laissons personne de côté lors des importantes transformations à venir.
Il faudrait de nouvelles décisions de financement de nos couvertures sociales créent des avantages pour les particuliers, les entreprises et la société.
Le rôle, l’influence et la nécessité d’un projet plus ambitieux pour relancer la France sur la scène mondiale.
Il faudrait des soutiens ciblés à la transition vers une économie verte avec un plan de financement pour devenir le premier continent neutre pour le climat
Il faudrait transcender notre façon de faire de la politique et faire évoluer notre capacité à financer notre protection sociale car depuis les années 80 aucune loi, même la CSG (Contribution Sociale Généralisée) n’aura, ni permis d’équilibrer les comptes, ni permis de retrouver le plein emploi.
Arrêtons la démagogie : « Ce sont ceux qui s’opposaient à la CSG qui l’ont la plus fréquemment augmentée ».
Comme le disait un ancien président de la République : « la réforme, oui ! la chienlit, non ! »
Malheureusement, les successions de conflits en France créent « une chienlit permanente » qui contribuent au déclin français.
Il y a urgence à reconsidérer cette culture de la dette, de l’échec et du ressentiment !
Nos dysfonctionnements avaient pourtant été clairement identifiés l’an dernier lors de l’augmentation de la CSG aux retraités, cela avait déjà mis plusieurs milliers  d’entre eux dans la rue, vite rejoints par les Gilets Jaunes.
Cela avait créé un climat de défiance généralisée qui aurait dû remettre en question le gouvernement actuel, le pouvoir financier et les médias, alors que rien a changé sur le fond des problèmes.
Ce gouvernement doit changer son logiciel, réfléchir différemment en cherchant d’autres moyens de boucher les trous créés par leurs prédécesseurs.
D’autant qu’aux difficultés économiques ce sont rajoutées trop de réglementations qui plombent sans cesse le moral des Français.
Remettons-nous en question avant que ne resurgissent d’autres manifestations bien plus violentes que celles des Gilets Jaunes.
Changeons ce système qui méprise les plus faibles, ce système illisible, complexe, fragile et si injuste à la fois !
Ci-joint le lien d’une pétition que je vous invite à signer pour suggérer une nouvelle proposition.
Hubert LEVAUFRE