Voilà un soutien inattendu pour de nombreux consultants des chaînes d’information en continu, en effet, la pilule de la reconquête va devenir de plus en plus difficile à avaler pour eux

 

Certains deviennent irritables, incapables de gérer leurs désappointements. Dans le domaine de la psychiatrie, la rage est l’état mental le plus extrême du spectre de la colère.

Et quel est le facteur déterminant qui déclenche des crises de rage chez certains narcissiques de la presse écrite et audiovisuelle ? Eh bien voyons : la candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 !

Imaginez donc un seul instant la tête de Gilles Bouleau, journaliste de Tf1, de Jean-Jacques Bourdin, l’homme qui a franchi une fois le mur du son sur l’autoroute A-75, et de Léa Salamé, journaliste de France 2, en apprenant le soutien franc et amical de Philippe de Villiers à Eric Zemmour ?

Ne dit-on pas que la colère est mauvaise conseillère ?

Pour se détendre réellement, ces trois journalistes de la presse people ne devront pas lésiner sur les moyens financiers pour l’achat à venir de potions de tisane de la fée Mélusine.

Si le verbe lésiner dont le sens initial est « épargner avec avarice », il ne faut pas s’inquiéter pour eux dès lors que les journalistes professionnels et assimilés peuvent déduire de leurs revenus imposables une allocation pour frais d’emploi de 7 650 € en remplacement de l’abattement de 30 % pour frais professionnels.

L’ensemble des Gilets jaunes et des Sans-dents bénéficient-ils de tels avantages fiscaux ?

N’est-ce pas Georges Pompidou qui un soir avait interpellé son chargé de mission du nom de Jacques Chirac en lui disant « Mais arrêtez donc d’emmerder les Français. Il y a beaucoup trop de lois, trop de règlements dans ce pays ! »

Trop de règlements et depuis trop de niches fiscales qui emploient une pléiade de conseillers juridiques et fiscaux.

N’est-ce pas François Hollande qui avait déclaré en 2012 mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ? Consolons-nous, nous avons eu droit à un magnifique « merci pour ce moment » et puis à l’intronisation d’un financier à Bercy du nom d’Emmanuel Macron !

Comme sous-marin au Parti socialiste, il ne pouvait pas y avoir mieux.

Par contre, la gifle australo-américaine à la France dans le contrat des sous-marins ne sera pas indolore pour l’industrie navale française.

Délaissons les nombreuses illusions politiciennes et passons maintenant à la bonne nouvelle qui devra permettre de chasser enfin les dinosaures de la vie politique française qui se passent le mistigri pour que rien ne change depuis 1981.

Beaucoup de souverainistes attendaient avec impatience le ralliement et le soutien de Philippe de Villiers à Eric Zemmour. Pour une nouvelle, c’est une bonne nouvelle.

Haut fonctionnaire, ancien secrétaire d’Etat à la Culture de 1986 à 1987, dans le gouvernement de Jacques Chirac, Philippe de Villiers avait rejoint Charles Pasqua en 1999, pour mener une liste souverainiste aux élections européennes.

Charles Pasqua et Philippe de Villiers avaient devancé largement la liste du RPR et de Démocratie libérale, emmenée par Nicolas Sarkozy et Alain Madelin.

Au-delà du score très encourageant obtenu par Charles Pasqua et Philippe de Villiers, contre vents et marées, ils favorisèrent l’émergence d’un sursaut populaire voulant prioriser l’intérêt général d’une Europe des nations et des libertés sur le fédéralisme européen rampant.

Les principes de liberté et de souveraineté de la France ne se discutent pas, ne se compromettent pas, ne se bradent pas. Ils sont les socles fondateurs de la République.

Jusqu’à ces dernières semaines, Eric Zemmour n’a pas été pris au sérieux. Pourtant, depuis le mois de septembre, se désolant du mépris de nombreux médias, il n’a cessé de dire : « Vous allez voir, je vais déjouer le match ! »

Croyez-le bien, Eric Zemmour tiendra parole !

Henri Ramoneda