“La paresse intellectuelle de Carole Delga !

Il est venu le temps de s’interroger sur les troubles de mémoire dont souffre manifestement Carole DELGA, présidente du Conseil de la région dite de l’Occitanie. En effet, lors de la constitution de la nouvelle entité régionale et de son appellation, elle a éprouvé de sérieuses difficultés à mémoriser les différentes entités qui composaient les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon

 

Du haut de son perchoir et d’un trait de plume acerbe, la Comtesse de Toulouse n’avait pas hésité à supprimer la composante géographique et culturelle du Roussillon. En pareille circonstance, le respect d’une identité multiséculaire, certes minoritaire, ne trouvait nullement grâce ses yeux.
Et voilà que dans un élan élucubrantesque, le mercredi 27 novembre 2019 dans la cité de Narbonne, au cours d’une journée dédiée à « l’égalité et contre les discriminations dans l’emploi », Carole DELGA s’est employée à discréditer Robert MéNARD, maire de Béziers, et Louis ALIOT, député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales.
Au cours de cette conférence, animée par Caroline de HAAS, Carole DELGA a notamment déclaré auprès de la presse régionale : « Je viendrai à Perpignan et à Béziers. Mon engagement sera là où il y a un risque RN. On ne dit pas assez la dangerosité de ces idées qui mènent à des régimes fascistes et nazis avec le désespoir de nos concitoyens qui ne se sentent pas reconnus et pensent que la seule solution c’est voter Rassemblement national. »
Sans aucun doute, Carole DELGA ne manque pas d’air ! Et de plus, elle a la mémoire bien courte ! Faut-il lui rappeler que le 10 juillet 1940, 95 députés socialistes votèrent les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et que pendant cette période sombre de l’histoire de France, bon nombre d’élus et de militants socialistes collaborèrent avec le régime nazi ? Même le Parti communiste aux fameux « 75 000 fusillés » attendit la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941 pour entrer en résistance !
Faut-il lui rappeler que le président de la République François MITTERRAND était titulaire de la décoration de la Francisque, la plus haute distinction attribuée par le régime de Vichy et qu’il recevait affectueusement son ami René BOUSQUET au Palais de l’Élysée ? N’était-ce pas pourtant ce dernier qui fut le co-organisateur de la déportation de nombreux juifs français ?
Que Robert Ménard et Louis ALIOT puissent se consacrer à la préparation des futures élections municipales, n’est-ce pas naturel dans un régime démocratique ? A ce titre, Carole DELGA, à l’abri des remparts de son castel toulousain, fait bien du lobbying en faveur de ses soutiens, non ?
Les engagements politiques des uns et des autres sont logiques et nécessaires dans la vie de la République. Par contre, il n’est pas convenable d’impliquer à tort et à travers Adolf Hitler ou les nazis dans le débat démocratique de notre pays. En le faisant sciemment, Carole DELGA démontre ainsi son impuissance à convaincre sur son projet politique. D’ailleurs quel est son projet à part de manifester son impudente mauvaise foi ?”.

 

Henri RAMONEDA