“Guillaume Peltier : la voie de la sagesse

Voilà enfin un député de la Nation qui a le courage de ses opinions. Jeune professeur certifié d’histoire-géographie, il croit sans tergiverser au destin de notre pays et il le démontre

 

Le patriotisme chevillé au corps, Guillaume Peltier a toujours fait preuve dans ses engagements politiques de courtoisie et de gentillesse. Il ne mérite pas les tombereaux de calomnies qui s’abattent sur lui.

Rappelons que, comme l’écrivait avec justesse le gaulliste Romain Gary, « le nationalisme, c’est la haine des autres mais le patriotisme, c’est l’amour des siens ».

Dans la vie politique, la jalousie s’accompagne souvent d’agressivité ou de mépris. En pareille circonstance, tout ce qui est excessif est dérisoire. Éric Zemmour, d’origine berbère, fils d’un ambulancier qui a travaillé très dur pour élever sa famille dans la dignité, sait très bien que lorsque les chiens aboient, l’ambulance passe…

Puisque le soleil se lève pour tout le monde, alors, Guillaume Peltier a parfaitement le droit de se lancer dans un nouveau combat : celui de refuser le déclassement de son pays et de délaisser le confort politique du parti les Républicains, dont certains, ne l’oublions pas, ont tout fait pour éliminer François Fillon.

Où est donc l’opportunisme quand on quitte une candidate qui est dans les sondages au dessus de celui qu’on rallie ? Opportunisme ou courage ?

En homme sage et pondéré, Guillaume Peltier emprunte sans hésiter la voie du juste milieu, celle de la droite juste. Ni molle, ni versatile. Ni haineuse, ni autruchiste.

Une droite enfin décomplexée qui affirme ses valeurs humanistes et cela n’en déplaise aux aboyeurs de service et de sévices. Bravo Guillaume pour ton courage ! Car force est de reconnaître qu’il t’en a fallu pour rejoindre le Berbère calomnié et vilipendé !

Aujourd’hui ceux qui manifestent les convictions d’une droite assumée, d’une droite forte et fière de ses valeurs, ne peuvent en aucune manière soutenir Valérie Pécresse dont le surnom populaire vaut à lui seul l’irréfragable condamnation.

Effectivement, il convient de ne pas oublier que cette dernière a quitté les Républicains en 2019 et a fondé le mouvement politique Libres pour se démarquer ainsi de la ligne politique de Laurent Wauquiez, considéré comme un homme politique de droite infréquentable.

Abandon que Valérie Pécresse justifia en son temps en déclarant : « le parti est cadenassé de l’intérieur, dans son organisation mais aussi dans ses idées ».

N’ayant pas réussi à faire valoir ses idées de l’intérieur comme elle le souhaitait et n’ayant non plus réussi à les faire valoir de l’extérieur, elle s’en retourne d’où elle était venue ! On peut légitimement se demander : quelle est donc sa prochaine étape ?

Comment peut-on accorder sa confiance à une personne qui a déserté sa famille politique en agitant le drapeau blanc pour constituer un pôle centriste favorable aux idées libérales et européistes béates ?

Et voilà que deux ans plus tard, Valérie Pécresse, animée par l’incommensurable soif de pouvoir, a décidé de participer au congrès de LR pour désigner le candidat de la droite à la présidentielle. Par la même occasion, elle a demandé à tous les membres de Libres d’adhérer à LR.

En un mois, les adhésions au parti sont passées de 79 000 fin septembre à 100 000 fin octobre ! Soit près de 25% en un mois. Du jamais vu au sein du parti les Républicains !

Celle qui avait claqué la porte en 2019, a très bien jaugé les failles statutaires de LR. Ses soutiens se sont encartés massivement pour peser sur la désignation du candidat à l’élection présidentielle.

Et pour se qualifier au premier tour du congrès LR, Valérie Pécresse a finement déployé ses réseaux afin de bénéficier de l’apport de plusieurs centaines d’électeurs de nationalité étrangère, alors qu’elle a toujours manifesté publiquement son hostilité au droit de vote des étrangers. Bizarre, non ?

Il est évident que leur impact sur le résultat du scrutin au premier tour a été forcément décisif. Curieusement, leur proportion reste toujours inconnue, car le parti les Républicains ne souhaite communiquer ni le nombre, ni les nationalités des nouveaux adhérents.

Par voie de conséquence, comment croire à la promesse électorale de Valérie Pécresse lorsqu‘elle affirme vouloir sortir le kärcher de la cave ? Qui l’y a mis depuis tout ce temps ? Pourquoi ne s’en est-elle jamais servie ? Décidément, cette candidate n’a pas fini de nous étonner par son sens aigu de la démagogie et de la roublardise !

Face à elle, on ne peut que constater qu’Éric Zemmour n’est pas un politicien. Son engagement à l’élection présidentielle est sincère et courageux. La reconquête politique de la France prend son essor. Aussi, il convient de saluer comme il se doit la lucidité et la bravoure de Guillaume Peltier qui ose soutenir la candidature d’Éric Zemmour.

Pour une nouvelle, c’est une bonne nouvelle pour la reconquête !”

Henri Ramoneda