Il est de plus en plus difficile pour les partis et les mouvements politiques d’exister et de continuer à séduire, surtout lorsqu’il faut aller contre ses colistiers et ses électeurs en sauvant les meubles face aux pressions “d’en haut”.
A n’en pas douter, cette élection perpignanaise ne sera pas comme les autres.
Mais il est clair que LaREM*, en difficulté, ne rassemble pas à Perpignan. Entre ceux qui, colistiers de la liste de Romain Grau, veulent sauver leur peau coûte que coûte en partant « ailleurs » et ceux qui veulent s’écarter de l’emprise LaREM, en particulier de sa référente 66, on voit le résultat.
Cette dernière pense sûrement ne pas pouvoir perdre pied, jusqu’au-boutiste, pensant encore faire croire à certaines de ses troupes qu’elle sera leur guide. Elle a pourtant déjà compris, semble-t-il, qu’il ne lui reste plus pour exister qu’à trouver une place dans une collectivité de “la Côte”. Eh oui. Mais pour faire de la politique, en plus d’un subtil mélange de savoir et d’avoir, il faut aussi beaucoup d’empathie et de générosité, pour faire simple : aimer les gens…
Que restera-t-il après ce naufrage qui s’annonce ?
Une politique plus humaniste, plus culturelle, écologique et démocratique, que seuls ceux qui croient encore à un rassemblement des idées et des volontés peuvent porter.
Nous, le MoDEM’66, ne baisserons pas les bras, même si aujourd’hui nous ne sommes pas ou peu pris au sérieux par les médias, ou du moins, certains médias locaux qui pensent encore être la référence.

Guy Torreilles, président départemental du MoDEM’66

 

*LaREM = La République En Marche