“Les éditos  du MIM (Magazine d’Informations Municipales) de notre maire de Pézilla-la-Rivière, Jean Paul Billès,  se suivent et se ressemblent : attaques, exclusions, mépris… Le culte du « Moi-Je »… Le dernier en date, celui du mois d’aout 2020, est vicié de méchanceté et d’égo mal placé,  ne correspondant en rien à un outil de communication paisible et accessible à tous. On pouvait penser à une trêve des confiseurs venant de la part de notre 1er magistrat,  il n’en est rien et  le combattant que je suis va en rajouter une couche en guise d’effet boomerang.

Je m’adresse à vous Monsieur le maire non pas en tant que « supporter » de l’Opposition municipale, mais en tant que simple citoyen de Pézilla depuis vingt-sept ans. Bien que n’étant pas un fier natif catalan, sans intérêts particuliers,  je défends et chérie ce département bien plus intensément que d’autres corrompus « d’aqui » (et je pèse mes mots).

Nous sommes en 2020, eh oui Monsieur le maire, les Facebook pseudo-anonymes, les WhatsApp, les accros du net, les narcisses, ceux que vous citez et fustigez une fois de plus à travers votre éditorial devenu l’Instant Pézillanais, vont à l’encontre de votre pensée unique. Il faudra vous y faire ou, et je serais le premier à vous y encourager, porter plainte s’il y a diffamation.

En ce qui me concerne, je n’ai pas de compte Facebook, je ne me considère pas comme un personnage de la mythologie et surtout je n’ai aucun téléphone portable. Par contre, je m’appelle M Rabasse  Freddy et je suis accro aux balades dans mon département qui devient de plus en plus bétonné, urbanisé. Vous n’êtes pas sans l’ignorer.

Depuis très longtemps à travers vos éditos, les cérémonies (encore récemment celle du 14-Juillet), vous piquez, vous semblez mépriser une partie de la population pézillanaise, soit parce qu’elle est étrangère (à la commune), soit parce qu’elle voterait Rassemblement National (RN), soit encore parce qu’elle n’adhèrerait pas à vos idées, soit tout simplement parce qu’elle n’est  pas dans l’adéquation du concept « identité catalane ».

Certes, c’est votre droit. C’est votre choix. Nous sommes en République…

Excusez-moi de privilégier avant tout l’identité française et de ne pas faire dans l’ islamo-gauchisme. Une identité bleu-blanc-rouge serait donc, peut-être, des gros mots pour vous ? Identité française dans laquelle, je vous le rappelle à tout hasard, personne n’est exclu…

Maintenant, tout cela est fini, nous pouvons vous répondre sans peur, sans masque en ce qui me concerne et malheureusement dans la clandestinité pour d’autres (je le déplore), à travers des supports ouverts à tous, enfin !

Votre piédestal local aura désormais une aiguille dans le pied, pire que le caillou dans la chaussure. N’y voyez surtout pas là, dans mes propos, la moindre menace à votre égard – j’ai beaucoup trop de respect pour la fonction tricolore qui vous habille – mais simplement l’utilisation et la manifestation de la Liberté d’expression.

Vous n’avez plus le monopole de la Communication et cela est une chance pour notre village, pour notre département, pour notre pays. Il vous faudra composer avec ceux que vous considèreriez, d’après ce que l’on me dit (?), mais j’ai peine à le croire, comme “les gueux du Moyen Âge”

S’agissant des polémiques ou attaques personnelles dont vous avez fait l’objet, vous pourrez toujours y répondre avec la plus grande fermeté ; je vous suis et je vous soutiens dans cette démarche. Tout comme votre élan d’abnégation à l’égard de la jeunesse nouvellement élue.

Renoncer à vous présenter à une vice-présidence de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), renoncer à d’autres fonctions primordiales pour faire place à de jeunes maires fraîchement nommés sur le territoire de PMM… chapeau bas ! Je vous dis bravo.

Il eut été encore plus convainquant de votre part d’appliquer cette démarche à certains élus qui vous entourent dans notre mairie, non ? Ces mêmes personnes qui bénéficient du système à la française tant décrié par les régionalistes identitaires (dont vous faites partie, courageusement et exemplairement, je vous l’accorde).

J’attends avec impatience le  n°2 l’Instant Pézillanais, estampillé « tendresse » signé JPB… Et maintenant que les élections sont terminées, pourquoi ne pas renouveler l’idée du Café Citoyen ? Mais peut-être, sans aucun doute même, qu’avec le COVID-19, cette heureuse initiative n’a plus lieu d’être ?”.

Freddy Rabasse, citoyen de Pézilla-la-Rivière