Depuis le début de cette crise sanitaire le gouvernement navigue à vue.

A sa décharge, la situation était inédite dans son ampleur liée à la mondialisation. Bien d’autres épidémies ont traversé les siècles et les frontières. Mais celle-ci est survenue dans un monde ultra moderne, ultra économique et ultra médiatisé dans l’émotion.

A sa charge, les mensonges, les incohérences, les contradictions ; je laisse le soin aux éditorialistes compétents d’en informer leurs lecteurs-auditeurs afin de les éclairer.

Le panier est plein, il y en aura pour tous. Toutefois je me réserve cette contradiction : des manifestations regroupant plusieurs milliers de personnes sans distanciation physique. Des rassemblements non autorisés– tolérés ! Une nouvelle formule saute-mouton pour éviter à nos dirigeants d’affronter les dures réalités de la vie publique et dissimuler leur manque de courage ?

Nous avons donc en période de pandémie, d’un côté des cafetiers, des commerçants, des restaurateurs, des professionnels du tourisme… qui se démènent corps et âme afin de respecter et faire respecter les règles du « déconfinement » progressif imposées par une Administration tatillonne, et, de l’autre côté, des hordes de banlieusards ne respectant rien, manifestant collés-serrés contre une police qu’elles accusent de tyrannie. Franchement, le temps des René Bousquet, Pierre Laval est révolu !

Tout cela n’est pas sérieux dans un pays comme la France qui représente moins de 1% de la population mondiale pour 6% des dépenses sociales à l’échelle de la planète.

Tout cela n’est pas sérieux quand on connait l’Identité Républicaine de notre Police.

Tout cela n’est pas sérieux quand on sait que cette tragédie américaine (la mort de Georges Floyd) est récupérée par des « Agitocrates » associés aux mafieux des quartiers véreux.

Par contre, ce qui est sérieux, c’est la médiocrité de nos gouvernants : forts avec les gens de bonnes volontés et faibles avec les incendiaires casseurs de nos cités. Baissons nos culottes afin d’éviter de nouvelles émeutes barbares (2005) et bientôt arriveront les milices qui prendront le relais de nos gendarmes dépourvus de moyens d’actions.

Avec M. François Hollaznde je pensais avoir tout vu, j’étais loin du compte !

Freddy RABASSE
Pézilla-la-Rivière