Dans son Appel du 18 juin, Me Pierre Parrat, maire-adjoint, se veut être complice (bien maladroit) des bas discours de son mentor Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan

 

Suite aux écrits (parus notamment sur le site « ouillade.eu » en date justement du jeudi 18 juin, hier) de Me Parrat, je ne peux m’empêcher de réagir devant tant d’inexactitudes et, surtout, de vomissures prononcées à l’égard du député Louis Aliot.

D’abord, n’en déplaise à Me Parrat, nous sommes en Démocratie. Que je sache, le 18 juin n’a pas renversé la République… Le Rassemblement National demeure un parti légal. Au même titre que le parti communiste français, le parti Les Républicains, le parti socialiste, les Verts et les Insoumis, etc.-etc. Et c’est tant mieux ainsi. De par sa profession, avocat, Me Parrat devrait s’en souvenir, car c’est là une question de Droit… et de devoirs que lui en tout cas semble ignorer, ou mépriser s’agissant du député Louis Aliot.

Ensuite, je constate qu’avec de tels propos, nous voilà tombés bien bas, en-dessous de la ceinture comme on dit, dans les bas fonds de la campagne municipale perpignanaise. Tout est dit, tout est écrit et l’on peut supporter beaucoup mais là Me Parrat a dépassé les bornes : insincérité, impolitesse, violence verbale… Avec Me Parrat c’est open-bar-du-commerce ! Le rôle du méchant que semble lui avoir confié le maire de Perpignan est aux abois. Sent-il venir à ce point le vent de la défaite pour tenir de tels propos ?

Non Me Parrat, la commune n’est pas un prétoire. Les candidats quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, ont le droit de s’exprimer, de se battre pour des idées, des convictions, tant qu’ils ne mettent pas en danger les fondements de la République ; vous n’avez pas à vous ériger et à éructer en Avocat général pour condamner – au nom de qui ? au nom de quoi ? –  ce que d’autres en face de vous estiment être la véritable justice sociale et humaine : la voix du peuple. Chacun a droit au respect, et plus particulièrement à votre respect, vous qui êtes maire-adjoint.

Cessez une bonne fois pour toutes vos calamiteuses prestations. Calmez-vous, allez faire trempette dans les merveilleuses eaux chaude de Thuès, cela vous détendra et vous évitera à l’avenir de tenir des propos fâcheux. En cette douloureuse période déjà suffisamment compliquée pour tout le monde, il est inutile Me Parrat sur votre piédestal perché que vous en rajoutiez une couche.

 

Freddy Rabasse (Pézilla-la-Rivière)