“Dans le journal local en date du 10 novembre 2015, à la rubrique de notre village, une fois de plus, notre maire, ou un de ses comparses, attire notre attention sur un caractère qui devient de plus en plus belliqueux, irascible.

En effet, vous aurez pu remarquer à nouveau, les attaques personnelles adressées au responsable de l’Opposition municipale en réponse à une lettre ouverte de ce dernier adressée à notre premier magistrat et rendue publique par tracts et voie de presse.

Nous avons le droit d’être d’accord où pas avec telle ou telle proposition, avec telle ou telle philosophie. Nous avons le droit de partager tout ou partie d’une pensée, d’une réflexion. Nous avons le droit de ne rien partager. Nous avons le droit de le dire, de l’écrire. Nous avons aussi le devoir de respecter les autres, ceci d’autant plus lorsque nous sommes censés représenter toute une population. À ce titre, nous avons le devoir de donner des arguments.

Il n’en reste pas moins, que tel un centre de rugby, l’esquive est une fois de plus la pratique inexplicable. Aucune réponse apportée aux questions posées.

Cela est-il si compliqué de dire, si oui ou non, le débat aura lieu sur la Communauté Urbaine au Conseil municipal ?

Si oui ou non la démocratie fera force de loi ?

Si Oui ou non le délégué élu à l’Agglo, c’est-à-dire notre premier édile, rendra compte de son mandat confié par la population à cette instance ?

De deux choses, l’une.

Si le sujet n’est pas maîtrisé, on plonge la tête dans les dossiers. Il n’y a aucune honte à vouloir apprendre et à reconnaître ses insuffisances. Un homme ne se grandit-il pas à reconnaître ses erreurs ?

Ou alors, il y a anguille sous roche et les citoyens ont le droit de vouloir connaître le dessous des cartes.

La première des politesses pour un maire, n’est-elle pas de répondre aux questions posées ?

N’est-ce pas une question de déontologie ?

À suivre encore et encore !”.

Joseph JOURDA