“Nous n’avons plus de chef à la tête de l’Etat depuis des lustres !

Pour la majorité de la population les décisions ne sont plus celles du patron, mais celles d’experts.
En se réfugiant derrière ce rideau de spécialistes, “le chef” se défausse de ses responsabilités.
Dimanche nous avons été voter malgré le risque imminent de contagion au COVID19.
Certains payeront de leurs vies le manque de courage du responsable.
Les médias tentent d’expliquer qu’il n’y est pour rien car les deux tiers des politiques se seraient opposés au report du scrutin.
Est-ce qu’un Clémenceau aurait-été influencé par qui que soit? De toute évidence non.
Encore une fois, hier au soir le mot “confinement” n’a pas été prononcé: Appelons un chat un chat et les Français sauront ainsi quelle attitude à adopter.
Mais pour cette caste la dialectique est un système de défense par désir de pouvoir mais sans aucun ennui.
Pour mémoire, les politiques devraient se rappeler l’irruption de la montagne Pelée (8 mai 1902) en Martinique.
Sur instructions ministérielles : refus du gouverneur de faire évacuer la ville de Saint Pierre (Martinique) pour que se tienne le deuxième tour des élections cantonales. Résultat plus de 30 000 morts à déplorer soit 1/5 de la population de l’ile.
A l’époque, pour la population c’était une fatalité, aujourd’hui la politique de dérobade est contestée par nos concitoyens car ils sont informés.
Nous n’avons plus de chef, mais des gestionnaires !”.

 

Claude Puthier