Le massif pyrénéen des Albères

 

Les élus du territoire doivent prendre leurs responsabilités et ne pas attendre les directives préfectorales

 

Nous sommes dans une situation des plus critiques et nous devons protéger notre forêt.
Les maires du piémont des Albères/ Côte-Vermeille, de Cerbère à Montesquieu, doivent réunir le conseil départemental, le SDIS, l’ONF pour faire un état des lieux de notre territoire car il est en danger de brûler entièrement.
Une véritable désolation quand on traverse la forêt des Couloumates… là où traditionnellement il y avait toujours un peu de fraîcheur, désormais on suffoque.
Pire encore, le piémont des Albères est un véritable brasier en attente.
La moindre étincelle peut faire disparaître des vies entières de flore, de faune et je n’ose imaginer humaine.
Aujourd’hui, la situation est exceptionnelle, il faut interdire la circulation aux véhicules à moteur, à pied, à cheval, en vélo.
À toutes personnes sur l’ensemble des pistes, sentiers à l’intérieur des massifs concernés (excepté résidents), il faut interdire les feux mêmes dans les lieux habituellement autorisés.
On ira à la Massane cet hiver !
Il faut proposer aux promeneurs d’autres lieux de randonnée, de balade.
Nous devons communiquer dans tous les lieux d’hébergement, dans les offices de tourisme… pour alerter sur la gravité de la situation de notre environnement.
Les Albères sont une richesse agricole, touristique, humaine, préservons-la !

 

*Charles Campigna, conseiller municipal d’Opposition de la Ville d’Argelès-sur-Mer

 

Les Couloumates.