“TER à un euro : La montagne accouche d’une souris !”, par Claudine Mizera-Fuentes, conseillère municipale et communautaire FN/RBM de la liste “Perpignan ensemble avec Louis Aliot”
“Ce qui nous a été présenté par le Conseil Régional comme une “révolution en matière de transports publics”, comme une “innovation majeure encore jamais tentée en France”,  n’est en réalité qu’une mesure électoraliste, démagogue, discriminatoire et coûteuse, un grand coup de “com ” en résumé !
La promesse du Conseil  Régional d’offrir des places à un euro dans tous les TER du Languedoc-Roussillon à partir de janvier 2015 était destinée à redonner du pouvoir d’achat aux habitants de la région tout en incitant les automobilistes à délaisser, dans une démarche écologique, leur véhicule polluant pour prendre les transports en commun.
L’année 2015 commençait alors sous les meilleurs auspices, car grâce au TER à un euro, nous allions non seulement disposer d’un budget familial revu à la hausse, mais également contribuer à la préservation de notre belle  planète.
On ne pouvait espérer mieux en ces temps moroses !
Seulement, les promesses n’engagent que ceux qui y croient et en ce lundi matin, la déception a été à la hauteur des espérances :
Sans parler du site de réservation qui affichait sans cesse un message d’erreur, force a été de constater que les billets TER à un euro ne bénéficient qu’ à un très faible nombre d’usagers. Les places ne sont attribuées que dans la limite d’un certain nombre de places disponibles pour remplir des trains à des heures où ils circulent à moitié vides.
En clair, cette mesure ne profite pas à ceux qui se rendent à leur travail le lundi matin  ou se déplacent pour étudier, en revanche, on peut se rendre à la plage un jeudi après-midi de janvier…
C’est en cela que cette mesure peut être qualifiée de discriminatoire car elle ne bénéficie pas à ceux qui ont des obligations et des impératifs horaires, discriminatoire aussi pour ceux qui n’ont pas accès à Internet.
Enfin, cette mesure est démagogue car elle a été initialement  présentée comme applicable à tous les TER de la région et coûteuse car c’est bien évidemment le  contribuable qui paiera la différence !
En matière de transports, l’Etat s’est trop désengagé,  l’égalité entre les citoyens n’est plus assurée, les tarifs pratiqués  sont trop élevés.  Seule Marine Le Pen propose la restauration d’un  état fort capable de retrouver la maîtrise des transports publics”.